21.09.2016

La CCISM veut accompagner les entreprises dans la révolution numérique

Le président et la première vice-présidente de la CCISM ont dévoilé leurs ambitions pour cette rentrée.

«Depuis trente ans, nos vies sont bouleversées par le numérique. Une réflexion est menée par les CCI de France sur ce sujet, sur comment mettre en place la CCI de demain», rapporte Jean Arnell, le président de la Chambre consulaire interprofessionnelle de Saint-Martin (CCIMS) qui entend décliner ce concept de «CCI de demain» localement lors d’une conférence de presse mercredi matin.

«Nous devons faire en sorte que davantage de nos services puissent être utilisés sur internet. Nous allons également étendre nos formations destinées aux chefs d’entreprise à ces nouveaux usages. Nous devons accompagner nos ressortissants dans cette transition numérique. Ils doivent utiliser ces nouvelles technologies pour développer leur entreprise, leur chiffre d’affaires. Enfin, nous allons mettre en place une CCI-Campus», explique Jean Arnell.

«Sur une île touristique comme la nôtre, les chauffeurs de taxi devraient être équipés d’outils permettant aux clients de payer avec des cartes bancaires, d’autant plus que de nombreux sites recommandent aux touristes de ne pas venir avec de l’argent en espèce», cite en exemple Angèle Dormoy, première vice-présidente de la CCISM.

«Il en est de même pour un plombier qui devrait être capable d’envoyer une facture rapidement à partir de son téléphone, grâce à un logiciel qu’il aura installé», poursuit-elle. «Ce que nous souhaitons, c’est montrer aux chefs d’entreprise qu’en utilisant ces nouvelles technologies, en utilisant un simple logiciel, ils peuvent gagner en temps et donc en productivité», commente Jean Arnell.

De son côté, la CCISM s’équipe également. «Nous engageons un vaste chantier d’extension de notre système d’information en mettant en place outil de GRC/relation client, intégré avec notre back office, qui lui est déjà connecté pour les échanges de données avec le TC, l’INSEE, les services fiscaux, les services sociaux», a annoncé le président. La CCISM se donne six mois pour relever ce défi.

Estelle Gasnet