25.02.2025

Air Antilles : " On va aller plus loin encore pour aider les Saint-Martinois à voyager "

«Un programme de vol qui s’amplifie, qui se développe pour monter en puissance afin qu’Air Antilles retrouve naturellement la place qu’elle mérite dans le ciel antillais» déclare Samuel Braconnier, directeur général d’Air Antilles. Jeudi 20 février avait lieu le premier vol de la compagnie sur le créneau de 7h30 du matin vers Pointe-à-Pitre.

«On espère pouvoir continuer ces développements et annoncer dans les prochaines semaines d’autres nouveautés et l’augmentation de fréquences sur le programme de vol» confie Samuel Braconnier. La compagnie qui tournait jusqu’alors avec un seul ATR offrant 72 sièges, a récemment réceptionné un deuxième ATR et deux Twin Otter de 19 sièges dont un loué à une compagnie suisse. Un dernier ATR de 48 sièges, encore en révision au Maroc, complètera la flotte. «Avec ces avions, nous espérerons pouvoir nous ouvrir à l’international, en dehors des Antilles » complète Nicolas d’Hyèvres, directeur commercial et marketing de la compagnie.

La compagnie évoque des objectifs clairs : transporter 150 000 passagers par an. Elle se veut intransigeante sur un point : «Saint-Martin est notre priorité. Il est important de rappeler que 60% de notre compagnie est détenue par la Collectivité, qui fait tout pour que cette compagnie soit saint-martinoise. C’est grâce à elle qu’on a réussi à obtenir cette baisse de tarif considérable sur le marché. On va aller plus loin encore pour aider les Saint-Martinois à voyager » assure le directeur commercial. Pour rappel, la COM a débloqué 16 millions d'euros en un an.

«Nous avons aussi la volonté de travailler en codeshare (ndlr : accord entre compagnies aériennes qui permet la vente de billets ou bagage d'une compagnie sur des vols opérés par une autre). On travaille beaucoup sur des rapprochements avec Corsair, avec Air France, et même avec Air Caraïbes pour des accords commerciaux. Le courrier du président Mussington aura des répercussions dans les prochaines semaines» espère le directeur commercial.

Cyrile POCREAU