15.11.2018

Un séminaire pour agir collectivement sur le climat scolaire

Le climat scolaire était l'objet d'un séminaire qui a réuni mercredi 14 novembre chefs d'établissement, directeurs d'école et partenaires de l'éducation nationale.

Comme l’explique Lydia Berry-Lacemon, proviseure vie scolaire et référente académique sur le climat scolaire, « le climat scolaire, c’est le ressenti, la perception que chacun a de l’ambiance dans l’établissement. Cette perception dépend du collectif mais aussi de l’individuel. Pour sortir de cette perception il faut travailler sur des temps de concertation, d’échange afin de décliner un certain nombre de priorités à explorer de façon à ce que le climat s’améliore ».

"La recherche prouve qu'un climat scolaire apaisé favorise la réussite des élèves" déclare Michel Sanz, l'IAD-DASSEN des îles du Nord. Permettre à chacun de réfléchir sur le climat scolaire et l’importance d’agir dessus dans le but de favoriser la réussite des élèves était justement l’objet d’un séminaire qui s’est déroulé mercredi 14 novembre dans la salle du Snactos entre le lycée professionnel et le collège Mont des Accords. Membres du service de l’éducation nationale, chefs d’établissements et directeurs d’école, ainsi que les partenaires de l’éducation nationale sur cette thématique (PJJ, police territoriale, gendarmerie, BPDJ et CLSPD) ont ainsi participé à des ateliers tout au long de la matinée. Ce séminaire avait pour objectif essentiel d’accompagner les personnels dans l’identification des pistes d’actions adaptées au contexte du territoire et des unités éducatives.

Améliorer le climat scolaire, c’est d’abord poser un diagnostic commun et définir des orientations pour construire un projet collectivement. « Chacun d’entre eux, dans le cadre de leur mission, a une représentation de l’établissement et de son fonctionnement sur un certain nombre de problématiques. L’idée est de sortir du subjectif et rentrer dans l’objectif, et leur montrer comment y rentrer pour construire un projet d’établissement ou d’école » poursuit Lydia Berry-Lacemon.

Contre les violences scolaires, par exemple, il y a un certain nombre d’outils à co-construire : le diagnostic de l’établissement à établir, le plan de prévention à élaborer, mobiliser les instances, de façon à travailler sur la prévention de la violence. Comme le souligne la proviseure vie scolaire, derrière il y a des indicateurs à identifier, comme le décrochage, les faits de violence ou de harcèlement bien évidemment, mais aussi l’absentéisme, les exclusions temporaires et définitives.

« La recherche le prouve aujourd’hui : quand un enfant a des conduites à risques par rapport à ces différent points, il a de grandes chances de devenir un délinquant s’il n’est pas pris en charge, accompagné, si on ne met pas en place un type de prévention dans l’établissement… » avance-t-elle. Et d’assurer : « on ne peut pas être uniquement dans le traitement, il faut surtout travailler sur toutes les questions de prévention. Il ne faut pas oublier que derrière, un gros travail partenarial est mené avec le CLSPD, les équipiers mobile de sécurité qui font un gros travail, les médiateurs, etc. Toute cette articulation permet de contenir mais il faut toujours garder une veille, d’où l’évaluation et la question des outils communs ».

 

 

Fanny Fontan
8 commentaires

Commentaires

et qu'en est il du climat familial car c'est aux parents de s'occuper de leurs enfants et non aux autres... mais quand on voit certains parents qui s'occupent plus de leur portable que de leurs enfants on comprend mieux ...

Bien vu Lolotte ! L'origine de TOUS les problèmes au sein de l'Education Nationale vient des parents qui n'éduquent pas leurs rejetons. Et ce sont ces mêmes parents qui ensuite tapent sur les profs absents alors que l'absence des profs s'expliquent par le fait que les élèves sont ingérables. A Saint martin, plus qu'ailleurs, le prof doit faire le travail des pârents défaillants et du prof. C'est humainement impossible defaire ses deux tâches de front. Tant que ce problème ne sera pas résolu, l"éducation nationale sera inefficace.

Gros problème: "pas de vagues". Les chefs d'établissement ont une forte tendance à mettre la poussière sous les tapis pour deux raisons:
1) La renommée de l'établissement. Moins un établissement est quoté, moins les bons élèves seront attirés et plus les élèves à problèmes seront attirés. Donc, le niveau de l'établissement baissera.
2) Les chefs d'établissement reçoivent des primes s'ils ne signalent pas les cas !!! Ce qui les incite à ne rien transmettre soit à la hiérarchie, soit dans les statistiques.

A Saint Martin, plus que partout ailleurs, la défaillance coupable des parents se combine au manque criant de moyens. Les élèves sont du même acabit que ceux de Créteil, mais Créteil a les moyens humains et matériels , mais pas Saint martin. Les responsables au rectorat sont aussi responsables de la violence et de l'échec scolaire à Saint martin ....

Houlala, ça sent le prof qui parle!!! n'incriminez pas trop vite les parents, à Saint-Martin il y a aussi des parents qui savent que l'éducation se fait à la maison. Et en parlant de portables, il serait peut être bon de recarder une bonne partie du personnel encadrant, tous ses jeunes surveillants qui sont sensés encadrer les enfants mais qui ont eux mêmes le nez en permanence plongé dans le leur.
Je suis tout à fait d'accord que les eleves ne sont pas faciles mais, mon Dieu, il y a aussi des enseignants qui devraient revoir leur manière de faire et je suis persuadée que ça apaiserait l'ambiance dans la classe.
À part cela le système scolaire en général est à revoir, l'école ne devrait pas être qu'un lieu de travail et de contraintes autant pour le personnel que pour les eleves, mais aussi un lieu d'échanges et pour cela il faut y mettre les moyens. Faire sport sans infrastructures, faire chimie et SVT sans salle appropriées, faire musique sans instrument , ne pas pouvoir s'épanouir en tant qu'éleve dans un établissement que l'on va devoir fréquenter au quotidien pendant environ 7 ans n'est pas évident non plus pour ces enfants qui sont à longueur de journée réprimandés et punis avant même d'être écoutés.
Je n'ai rien contre les professeurs, au contraire, parce qu'il est vrai que pour certains l'enseignement est un vrai sacerdoce, mais ils ont tendance parfois à oublier que comme eux, beaucoup de parents et d'élèves souffrent aussi de cette situation O combien difficile pendant que nos grands décideurs pratique la politique de l'autruche.
À tous bonne journée quand même

Houlala, ça sent le parent fautif qui parle!!! n'incriminez pas trop vite les profs, à Saint-Martin il y a aussi des profs qui savent que l'éducation ne se fait pasà la maison. Et en parlant de portables, il serait peut être bon de recarder une bonne partie des parents encadrant, tous ses jeunes parents qui sont sensés élever les enfants mais qui ont eux mêmes le nez en permanence plongé dans le leur.
Je suis tout à fait d'accord que les eleves ne sont pas faciles car les parents sont défaillants. Il est vrai que certains parents assurent. Leurs enfants sont des modèles, oui. Mais ces bons élèves sont noyés dans la masse d'élèves en difficulté ou à problème. Cette masse est tellement énorme, que les bons élèves sont obligés d'être nivelés par le bas. La manière de faire des profs locaux est en relation avec les élèves présents. On ne va pas faire du Friedrich Nietzsche avec des élèves qui savent à peine lire en 4ème !
Trop facile de retourner la situation !

À part cela le système scolaire en général est à revoir, l'école ne devrait pas être qu'un lieu de travail et de contraintes autant pour le personnel que pour les eleves, mais aussi un lieu d'échanges et pour cela il faut y mettre les moyens. Faire sport sans infrastructures, faire chimie et SVT sans salle appropriées, faire musique sans instrument , ne pas pouvoir s'épanouir en tant qu'éleve dans un établissement que l'on va devoir fréquenter au quotidien pendant environ 7 ans n'est pas évident non plus pour ces enfants qui sont à longueur de journée réprimandés et punis avant même d'être écoutés.
Les écoles et les établissements scolaires sont de vraies usines. La surpopulation et l'agrégation surnuméraire d'élèves, combinées au manque de moyens humains et matériels entraînent la naissance d'une délinquance qui n'existerait pas si les écoles étaient absentes. OUI ! L'école produit beaucoup de délinquants en raison dumanque de moyens. Et çà baisse tous les ans. ! Un euro de moins dépensé dans l'éducation nationale finit par coûter 8 euros à la société. Economiser sur les dos de l'éducation nationale revient beaucoup plus cher en fin de course !!! Les politiques s'en foutent puisqu'ils ne subiront pas les conséquenses de leur économie de bout de chandelles !

pour SC je ne suis pas prof mais l'éducation se fait à la maison et non à l'extérieur, l'école est là pour apprendre aux enfants et non prendre le relais des parents irresponsables et qui s'en moquent de leurs gosses quand aux structures scolaires c'est du ressort de la collectivité , mais peut être que la collectivité s'en moque ... après tout rien ne vaut une cérémonie avec champagne, les miss france ou visite des maires de France, l'office du tourisme qui se ballade un peu partout au frais du coN. tribuable alors que l'argent pourrait aller pour la reconstruction des écoles, des aires de sport...

Il est vrai que l'obession de nos élus locaux, c'est la qualité du champagne consommé. L'école passe au second plan.