01.10.2018

Emmanuel Macron confirme qu’il y aura des expropriations

L’Etat a une double volonté : «renforcer la capacité du territoire à faire face aux risques naturels» et «ne pas reproduire» ce qui a abouti à cette «vulnérabilité». Cela passe par des acquisitions à l’amiable de biens immobiliers ou des expropriations.

Emmanuel Macron l’a répété dimanche matin à Saint-Martin, «dans les zones les plus dangereuses, le fonds Barnier sera mobilisé pour racheter les logements régulièrement construits, les immeubles seront détruits et les propriétaires indemnisés». «Ces procédures seront engagées d’ici à la fin de l’année sur la base du volontariat des propriétaires qui le souhaiteront», a-t-il précisé. Plusieurs dizaines d’habitations pourront être concernées.

L’Etat veut mener avec la Collectivité «des politiques pour gérer le risque». «On aura à reloger des gens, à les bouger sur la base des risques identifiés», admet-il. «C’est de notre responsabilité collective», conçoit-il.

«Au moment d’Irma, il y avait beaucoup d’habitations qui n’étaient pas conformes aux normes compte tenu du risque et beaucoup d’occupations sans droit, ni titre », rappelle le chef de l’Etat. «Des évacuations seront à faire en raison de risques extrêmes ou de pression illégale. Cela sera gérer au cas par cas », précise celui qui veut «sortir d’un système perdant-perdant ».

«Le système qui existe depuis des décennies est un système perdant, il faut le dire. C’est un système où on n’a pas été assez présent sur le contrôle, où on n’a pas permis aux gens de s’installer dans des conditions pour construire leur avenir et l’avenir de leur jeunesse », estime-t-il.

Estelle Gasnet
7 commentaires

Commentaires

enfin une décision de bon sens.
Pourquoi avoir laissé les assureurs payer des milliards d'Euros alors que nous savons tous qu'il faudra démolir ces zones les plus exposées.
Les assureurs n'assurerons plus les bas de la BO, Grand Case, Baie Nettlée etc.., vaut-il mieux être indemniser ou garder un bien sans valeur commerciale.
Pour ma part (maison submergée), il me reste 18 ans de crédit à rembourser. Si je ne peux plus m'assurer, mon logement ne vaut plus rien. Je préfère l'indemnisation d'autant que les assureurs n'ont pas payé de quoi faire toutes les réparations...

Desole pour vous,C est vrai que les constructions ont été faites en dépit du bon sens ,il faudra donc détruire àussi les hôtels en bord de Merah anse Marcel,la BO ,grand case .Marigot et baie Nettie .cela ne facilitera pas la reprise touristique ,courage à vous

relisez les textes en vigueur rien n’empêche l exploitation d'Etablissements commerciaux en zone submersible !

Visite d'un Monsieur qui habite dans le monde des bisousnours

suite à votre commentaire , il est le président de tous les français et c est sur qu il ne peut pas habiter a coté de chez vous !!!mais au moins il a une vision d'ensemble ce qui nous manque ici sur ce territoire

La com et ses incapables ne peut pas gérer cela. Métro demandons une mise sous tutelle de NOTRE île

La françe elle-même devrait être sous tutelle