"Le livret des parents" pour mieux comprendre le droit de correction
«J’ai été élevé(e) ainsi», confient tous les parents comparaissant devant le tribunal correctionnel de Saint-Martin pour avoir commis des violences sur leurs enfants. Dans la plupart des cas, ils ne comprennent pas pourquoi ils se retrouvent devant un tribunal parce qu’ils ont battu leurs enfants qui ont fait des bêtises. Alors, systématiquement le magistrat leur explique qu’en France, le droit de correction a des limites.
Ecoutant qu’ils n’ont pas le droit de battre leurs enfants avec une ceinture, un câble électrique ou un manche balai, les parents demandent alors comment elles doivent sévir. A ces mères et pères qui ne se trouvent pas uniquement à Saint-Martin mais sur tout le territoire national, l’Etat a décidé de répondre en publiant «Le livret des parents».
L’ouvrage d'une quinzaine de pages a été présenté début avril par Laurence Rossignol, ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes. «Réalisé en partenariat avec la caisse nationale des allocations familiales (CAF) et la mutualité sociale agricole, illustré par Anne Wilsdorf, le livret est envoyé à partir du 11 avril aux futurs parents qui attendent leur premier enfant, une fois la grossesse déclarée», explique le ministère dans un communiqué de presse. Les futurs parents le recevront entre le 4ème et le 5ème mois de la grossesse. Ils peuvent y trouver des repères clés notamment en matière prévention pendant la grossesse, de développement du bébé, d’éducation non violente, de droits de l’enfant, de lieux et sites en matière d’accompagnement à la parentalité. En espérant que les parents seront aussi destinataires de l’ouvrage en outre-mer.
- Pour consulter et télécharger Le Livret des parents :