11.04.2016

Galion : le Tropical Wave n'est pas concerné par les travaux de démolition

Le chantier prévu de durer jusqu’à la fin de l’année, débutera ce mois-ci avec le désamiantage du site.

Les travaux de démolition de l’ancien hôtel sur la plage du Galion doivent débuter ce mois-ci, peut-on lire dans le dernier journal de la Réserve naturelle. «La procédure suit son cours et le marché de démolition a été notifié aux deux entreprises attributaires», est-il indiqué.

La première phase du chantier consistera à désamianter le site. Elle sera assurée par une entreprise de Martinique. Les débris comportant de l’amiante seront ensuite envoyés vers la métropole par bateau où ils seront recyclés. La seconde phase, soit la démolition du bâtiment, est programmée pour la fin de l’été. Le chantier devrait être terminé d’ici à la fin de l’année. «L’objectif du Conservatoire du littoral dans ce projet est de restaurer les parties dégradées de ce site magnifique et de maintenir sa naturalité, tout en prévoyant des aménagements pour l’accueil du public», confie-t-il dans le journal de la Réserve. Il est aussi précisé que durant les travaux, «le Conservatoire va se rapprocher de la Collectivité et des différents usagers du site, afin de mettre en place des partenariats».

LA DÉMOLITION NE CONCERNE PAS LE TROPICAL WAVE

A noter que le marché notifié ne concerne pas la démolition du restaurant-snack Tropical Wave, nous a confirmé la nouvelle directrice du Conservatoire à Saint-Martin. Il n’est en effet plus prévu de le démolir, comme cela avait été annoncé il y a plusieurs années. En 2014, le précédent directeur du Conservatoire avait confié sa volonté de démolir le snack et d'en reconstruire un nouveau. Il avait expliqué à l'époque qu'un appel à candidature devait être lancé en espérant que Pat, le gérant actuel, propose la sienne.

POSTE DE SECOURS

Enfin, «une première autorisation d’occupation temporaire a été signée avec la COM pour la mise en place d’un poste de secours près de la piscine flottante», annonce le Conservatoire.

Estelle Gasnet