22.08.2022

La COM confirme l’ouverture d’un refuge pour animaux en 2023

Depuis le passage d’Irma et la destruction du refuge de l’association I Love my Island Dog, il n’existe plus de refuge pour animaux à Saint-Martin. Les chiens errants sont livrés à eux-mêmes et les plus chanceux sont récupérés par des particuliers et autres bénévoles d’associations. Ils sont alors pris en charge le temps que des familles puissent les accueillir, voire les adopter.

Les bénévoles les plus déterminées ont sensibilisé les élus sur le problème de manière régulière depuis plusieurs mois. La Collectivité s’est toujours dit consciente du problème et désireuse de soutenir une structure qui créerait un refuge. Récemment, elle avait également fait état de sa volonté de mettre à disposition un terrain mais que les démarches étaient longues.

Dans un commentaire posté dimanche sur notre page Facebook en réponse à une internaute interpellant la COM sur le sujet, cette dernière confirme l’ouverture d’un refuge l’an prochain.

«Les associations de protection animale sont à l’agonie, les bénévoles sont épuisés de devoir gérer l’errance animale. Peut-être que des fonds afin de stériliser, identifier et apporter des soins aux chats libres et aux chiens de propriétaires dans le besoin, seraient plutôt bienvenue ! », a commenté une habitante sous un article portant sur les comptes de la Collectivité.

Ce à quoi, la COM répond qu’elle «va bientôt communiquer sur le projet de refuge qui est en bonne voie de réalisation ». «Ce projet se traduira par la construction d’une structure d’accueil sur un terrain territorial. Une fois cette structure en place, un appel à candidature sera lancé pour une gestion association», précise-t-elle tout en indiquant que «l’ouverture du refuge est programmée pour 2023 ».

Par ailleurs, la COM rappelle aux associations de protection animale qu’elles « peuvent demander des subventions publiques annuelles pour accompagner leurs actions ».

Enfin, dans le cadre du plan de relance gouvernemental, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation a souhaité «accompagner des associations de protection animale qui recueillent les animaux abandonnés et participent sous la responsabilité des communes à la gestion des animaux errants. Une enveloppe de 20 millions d’euros est spécifiquement dédiée à la prise en charge des animaux abandonnées ou en fin de vie, avec une part allouée aux départements ultramarins ».

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Estelle Gasnet