23.09.2020

Cantine scolaire : des problèmes sont encore signalés

Une pétition "pour une amélioration de la cantine scolaire" a été mise en ligne par une maman.

Les prestations de la cantine scolaire sont souvent critiquées à Saint-Martin. En début d’année, des parents nous avaient interpellés sur la qualité et la quantité de la nourriture servie. Trois semaines après la rentrée, des problèmes sont déjà signalés, certains encore relatifs à la qualité et à la quantité.

Récemment le plat principal était poulet-riz. «Nous avons trente enfants qui mangent à la cantine et on nous a livré 30 pilons de poulet», explique une directrice d’école primaire. «Si une patte peut, peut-être, suffire à un enfant de CP, elle ne suffit pas à un enfant de CM2», précise-t-elle tout en ajoutant que la taille des plats utilisés cette année a été réduite par rapport à l’an passé. Ce problème de quantité a déjà été observé depuis le 1er septembre et signalé mais aucune réponse n’a encore été apportée. «Par contre du riz, il en restait ! », souligne-t-elle.

Le riz est un accompagnement régulier, note une maman dont l'enfant est scolarisé dans un autre établissement. «Mais les enfants ne le mangent pas car il est mal cuisiné, il n’est pas bon», confie-t-elle «Trop de repas répétitifs (toujours du riz )» est également dénoncé dans une pétition mise en ligne hier sur la plate-forme change.org.

«J’ai créé cette pétition pour une amélioration de la cantine scolaire à SXM», explique Clarisse dont le fils a rencontré une autre difficulté depuis sa rentrée en sixième. Il est autiste et a besoin d’être accompagné. Si en classe, il est encadré, à la cantine il est seul. «En effet, l’accès à un accompagnateur est refusé. Il doit donc se débrouiller tout seul, ce qu’il ne peut pas faire car il est autiste. Il a besoin d’aide. Ils sont quatre dans sa classe, deux en sixième et deux en quatrième et même les quatrièmes ne sont pas aidés. La professeure s’est proposée de venir les aider mais son entrée a été refusée à la cantine», explique cette maman en colère qui n’avait jamais eu de problème à la cantine au primaire.

Estelle Gasnet