27.11.2018

La démolition de l'auberge de mer a démarré

Les commerçants ont prévu une manifestation mercredi 28 novembre à huit heures du matin.

Les travaux de démolition de l’auberge de mer ont démarré hier, lundi 26 novembre. Les commerçants avaient été informés par voie d’huissier quelques jours plus tôt du lancement du chantier. L’auberge de Mer, fait l’objet d’un arrêté (mis à jour à la mi-octobre) du président de la Collectivité, portant péril ordinaire. La Semsamar, qui en a la concession, était ainsi sommée «d’effectuer les travaux de démolition de l’ensemble du bâtiment Auberge de Mer, sous deux mois à compter de la notification de la mise à jour de l’arrêté».

Pour l’instant, seules les parties inoccupées sont en train d’être démolies, tandis qu’un périmètre de sécurité a été établi par des barrières. « Nous attaquons par les parties les plus dégradées » explique Yannick Beaud, chargé des opérations à la Semsamar. En théorie, la totalité du bâtiment devrait être détruite d’ici le 19 décembre nous précise-t-il. Toutefois, il faut d’abord reloger les commerçants dont l’activité s’accélère avec le démarrage de la saison touristique. « Des solutions sont à l’étude. On fait au jour le jour. Parce qu’il y a de l’humain. Mais c’est aussi notre responsabilité que le bâtiment ne s’écroule pas » poursuit le chargé de mission.

La solution provisoire, en attendant la réhabilitation de la marina, dont la COM reprendra la gestion début 2019, c’est d’installer les commerçants dans des préfabriqués sur le parking de l’office du tourisme. « On me parle d’un Algéco de 11 m2. Qu’est-ce que je vais faire avec ça ? Même si je fais une terrasse sur le parking il n’y aura pas de toiture pour abriter les gens » déplore un restaurateur.

Pour l’heure, à quelques jours de l’échéance, rien n’est encore installé et aucune solution n’est encore mise en place.

La plupart des commerçants, réunis en collectif, ont pris un avocat. Celui-ci a déposé hier un référé au tribunal administratif visant à suspendre les travaux. Ils ont fait réaliser une contre expertise à leurs frais, qui corrobore leur sentiment : la structure du bâtiment est selon eux en bon état et sa démolition ne leur paraît pas justifiée.

Ils appellent à une mobilisation mercredi 28 novembre à huit heures du matin devant l’auberge de mer, pour que la population les soutienne dans leur combat.

Fanny Fontan
2 commentaires

Commentaires

retour de yannick beaud aux commandes !!!
on prend les mêmes et on recommence , il y a 5 ans ce monsieur était aux commandes puis il a disparu des radars et le voila de nouveau aux commandes, il ne manque plus que son comparse H.D de la samagest ....

La com une armée d incompétent qui arrivera juste à faire dans la partie française un nouvel Haïti