19.11.2018

Le collectif PEP exprime son "ras-le-bol"

Un rassemblement est prévu le 26 novembre à la cité scolaire pour faire notamment le point sur la situation des établissements.

Comme l’a rappelé Daniel Gibbs lors du conseil territorial du 14 novembre dernier, la reconstruction des 18 écoles publiques est l’objet de nombreuses inquiétudes. « Le chemin est encore long avant de retrouver un fonctionnement optimal de nos établissements. Oui, il y a eu des retards du fait de la Collectivité dans certains cas ou indépendamment de notre volonté. » a-t-il reconnu avant d’annoncer avoir renforcé son organisation autour d’une équipe dédiée en partenariat avec le directeur de projet auprès du recteur pour la reconstruction des établissements scolaires. « Je tiens à rassurer les parents d’élèves et les enseignants que tout est mis en œuvre pour améliorer chaque jour l’environnement scolaire des enfants. » a-t-il assuré.

Deux jours plus tard, soit le 16 novembre, le collectif PEP (Parents Enfants Professeurs), né à la rentrée suite à une réunion UPESM, partageait son « ras le bol » dans un communiqué de presse. « Nous nous réunissons toutes les semaines, nous visitons les établissements, nous rencontrons les Chefs d’établissement, nous participons à toutes les Commissions Ad-Hoc au sein des établissements, commissions organisées par la Préfète et rassemblant (théoriquement) parents élus, membre du Collectif, élèves, représentants de la COM, représentant du Rectorat et Mme la Préfète. Ces Commissions ont pour vocation de référencer les travaux à réaliser et de suivre leur avancement » expliquent-ils en constatant des avancées « indéniables » qui les encouragent à poursuivre leur combat pour la jeunesse de Saint-Martin.

« Cependant, trois mois après nous en avons ras-le-bol ! » poursuivent-ils. Une expression qu’ils emploient désormais régulièrement sur les réseaux sociaux, précédée d’un hashtag. Parents, enfants et professeurs en ont donc ras-le-bol de constater « que la COM n’assiste plus aux commissions et ne daigne même pas répondre à [leurs] deux demandes de rendez-vous » et « que même les travaux les plus simples, pourtant relatifs à la sécurité des élèves, ne sont pas réalisés ». Ils énumèrent quelques exemples : un escabeau pas retiré sur le toit de la cité scolaire, des bâches pleines d’eau stagnante favorisant la prolifération des moustiques, des gouttières cassées menaçant de tomber…

Les membres du collectif demandent aussi que soit assuré le nettoyage des classes, que les portails de sortie de secours soient faciles à ouvrir, que les sonneries d’alerte incendie fonctionnent…

Ils en ont marre d’accepter « que les TP de sciences au Collège Soualiga ne soient pas dispensés faute de salles », « que les élèves de seconde n’aient toujours pas leurs trois heures d’enseignement d’exploration faute de salles », « des classes de terminale à 37 élèves »…Plus généralement, ils sont excédés par « la lenteur des travaux (petits et grands) » notamment, « mais aussi de constater que la COM n’est pas présente à tous les conseils d’administration ». L’absence des élus aux conseils d’administrations des établissements scolaires est plutôt récurrente puisque ce problème avait déjà été soulevé sous les précédentes mandatures.

Le collectif prévoit un rassemblement le 26 novembre à la Cité scolaire (l’heure sera communiquée ultérieurement) pour une réunion organisée conjointement avec l’UPESM afin de présenter le nouveau bureau de l’UPESM et de faire un point sur la situation des établissements trois mois après la rentrée.

Photo prise à l'école Omer Arrondell et postée par le collectif le 15 novembre sur Facebook

Fanny Fontan
7 commentaires

Commentaires

faites comme les gilets jaunes, bloquez l'accès à la collectivité... et la préfecture... peut être qu'ils vous entendront ... c'est bizarre cette maladie qui touche les politiques, ils entendent avec les élections et ensuite ils deviennent sourds... à part leur petit confort personnel (achat de tablettes récemment) rien ne les intéresse....

Mauvaise perception de la réalité, Lolotte, que de penser qu'un fonctionnaire territorial ou d'Etat puisse être contrarié de ne pouvoir accéder à son poste de travail :):):)

Tout à fait d'accord!!

Lolotte a raison. Il faut descendre dans les rues. On a vraiment l'impression que Gibbs et son équipe surfe sur l'obession macroniste nationale de l'économie pour amplifier le mouvement de baisse à Saint martin.

Madame la Marquise locale nous dit pourtant que tout va bien.

Beaucoup en ont "#ras le bol" mais peu agissent, de ce fait l'équipe dirigeante n'en a pas grand chose à faire de nos problèmes quotidiens et se concentre davantage comme l'a si bien dit Lolotte sur son doux confort personnel. Je trouve que cette équipe est majoritairement composée de jeunes gens incompétents et surtout très imbus d'eux-mêmes.

SYNDROME D'UNE REPUBLIQUE EN MARCHE (lol.......)