05.09.2018

Un an de prison avec sursis pour un car-jacking

D.G 22 ans avait forcé M.L à sortir de son véhicule de location à Grand Case le 30 mars dernier.

Le 30 mars dernier, vers 14 heures M.L, se trouve à l’arrêt à bord d’une voiture de location, en face de la sortie du parking de l’aéroport de Grand Case. Elle a posé un pied à l’extérieur du véhicule et s’apprête à en sortir lorsque D.G se présente cagoulé côté conducteur.

Une arme à la main il lui ordonne de quitter le véhicule en laissant les clés sur le contact, tout en l’invitant à récupérer son sac à main. D.G, 22 ans, s’enfuit ensuite au volant de la voiture de M.L.

La victime prévient aussitôt la société de location de véhicules qui appelle les gendarmes. Une patrouille prend en chasse le voleur qui réussit finalement à semer les gendarmes vers Pic Paradis. Il a toutefois laissé la voiture, dans laquelle il a oublié un T-shirt et une claquette. Des recherches ADN permettront de l’identifier même si lors de son interpellation il niera les faits.

D.G. était convoqué ce mercredi matin en comparution immédiate au tribunal de Saint-Martin. « Il n’a pas le profil du bad guy » plaide son avocate. D.G est titulaire d’un BEP d’électricien et a décroché son premier CDD. Pour insister sur le caractère non violent de son client, la défense rappelle qu’il a dit à la victime de prendre ses affaires et n’a pas volé le prix de la location qui était en liquide dans la boîte à gants. Et ne l'a pas agressée physiquement. Par ailleurs, l’arme n’a pas été retrouvée et le prévenu dit avoir utilisé un jouet. La défense ne conteste pas la culpabilité de D.G qui a finalement reconnu les faits devant le tribunal, mais préfère parler d’un « acte idiot ».

Le parquet avait requis trois ans de prison dont deux fermes, avec mandat de dépôt. Après en avoir délibéré, le tribunal condamne D.G à un an de prison avec sursis (pendant cinq ans) et à une interdiction de port d’arme pendant cinq ans. Le tribunal reçoit la constitution de partie civile de la victime à qui D.G devra verser 1000 euros au titre du préjudice moral, ainsi que celle de la société de location à qui D.G devra verser 125 euros. Assistante sociale, M.L est soulagée que son agresseur n’aille pas en prison, et espère qu’il ne recommencera pas.

 

Fanny Fontan
2 commentaires

Commentaires

Et pourquoi pas du sursis . Bravo continuons . C'est pas comne ca qu'on va s'en sortir !.

c'est comme pour les pillages combien ont été condamnés... ah si à faire un stage citoyen ... à la limite on se demande à quoi cela sert d'avoir un tribunal à Saint Martin et des magistrats si c'est justepour donner une tapette sur la joue du coupable et lui dire c'est pas bien ce qu'il a fait...