03.09.2018

Plages : leur accès est-il entravé ?

Il est souvent affirmé que les accès aux plages publiques peuvent être entravés plus ou moins volontairement par des propriétaires terriens. L’une des particularités à Saint-Martin (outre ses parcelles de plages privées) est que le terrain situé entre la route et la plage est parfois privé. Or, le propriétaire dudit terrain doit laisser un accès libre à la plage.

Nous avons voulu vérifier l’accès aux principales plages de la partie française. Dimanche 2 septembre, nous nous sommes ainsi rendus sur les plages de Baie Longue, Baie aux prunes, Baie Rouge, Baie Nettlé, Sandy Ground, Friar’s Bay, Grand Case, Anse Marcel, Baie Orientale et du Galion.

Nous avons pu accéder à toutes ces plages, nous n’avons rencontré aucun obstacle. Toutefois, il existe une difficulté : la matérialisation de leur accès. Aucun chemin n’est indiqué. Le seul site indiqué est celui du Galion.

Si on ne connaît pas le territoire, il est difficile de se rendre par exemple sur les plages de Sandy Ground, de l’Anse Marcel ou à Petite Plage à Grand Case.

A l’Anse Marcel, l’accès se fait par le parking et se situe entre deux établissements hôteliers dont les immeubles imposants cachent l’accès. Du parking, il est impossible de voir où se trouve le chemin.

 

Idem à Petite Plage à Grand Case. Il faut longer des maisons, un hôtel et aller au bout de l’impasse où un panneau de la COM indiquant que les chiens sont interdits sur la plage, attire votre attention. Sans ce panneau, il est difficile de devenir qu’il faille passer sous une grille pour accéder au chemin de la plage.

A l’entrée de la Baie orientale, seul le nom du lotissement est mentionné. De même qu’aux Terres Basses où la vue du poste de sécurité peut repousser les touristes. A noter qu’un panneau « accès aux plages» avait été posé au niveau de la route menant à la Samanna.

Quant à la partie de la Baie orientale où se trouvaient les carbets, elle n’est indiquée nulle part.

Bien sûr, l’île n’est pas grande et le bon sens saura toujours nous guider vers la plage et la mer !

Estelle Gasnet
6 commentaires

Commentaires

Au lieu de se préoccuper des accès aux plages, on ferait mieux de s'occuper de tous ces gens de la collectivité qui ont profité de l'argent du contribuables de manière honteuse pour leur confort personnel et du nombre de personnes "en double" et grassement payées employées par la collectivité à moins que les plages soient un moyen de distraire le commun des mortels et de lui faire oublier toutes les combines qui existent au niveau de la collectivité

Il ne faut plus les lâcher sur ce sujet!
Les dérives et les employés incompétents de la COM sont une priorité, tirons la sonnette d'alarme.
Si notre Président veux marquer sont quinquennat qu'il relève ce défi réel.

Le problème est plus complexe etvtientvdu statut de ces fonctionnaires qui en bénéficient .....une solution serait de mettre en adéquation lesdits fonctionnaires avec ce que prévoit leur statut , d arrêter les embauches de complaisance et récupérer les sommes indûment versées ....si si c est possible ...c est une question de volonté......

la politique actuelle est de faire des économies comme le rappelle le gouvernement, en limitant le nombre de fonctionnaire ou d'employés des communes alors que la COM applique les directives du gouvernement.... et pas deux poids deux mesures.... le président Macron arrive fin septembre que va pouvoir dire le président de la Com sur le retard de l'ile dans sa reconstruction et surtout où est passé l'argent .... affaire à suivre

Il est vrai que l'accès aux plages est de plus en plus difficile. Les chaises longues occupent trop de place. La musique est trop forte. Parfois des tentes sont montées. Des hotels empêchent tout passage ou accès. Peut-être faudrait-il établir une brigade territoriale des plages.

Oh ouais tiens. Un genre de "Beach Cops" à la Saint-Martinoise, avec des agents rémunérés à vie ronflant sur leurs transats...