03.04.2018

Des radeaux de sargasses à 18 km de Saint-Martin

Mais ils ne devraient pas impacter l’île.

Selon les images satellites, «les journées de samedi 31 mars et dimanche 1 er avril [ont laissé] entrevoir la présence de quelques radeaux de sargasses à environ 18 km au Nord-Est de Saint Martin et au delà de 15 km au sud de Saint Barthélemy», indique le bureau d’étude I-SEA mandaté par la Deal de la Guadeloupe (direction de l’environnement) pour observer l’arrivée des sargasses. Dimanche, «ils étaient sous l’influence de courants portés vers l’ouest », note I-SEA selon qui ils ne devraient pas impacter les îles de Saint-Martin et de Saint-Barth.

Les jours précédents dans la région, de très nombreux radeaux ont en outre été observés au large côté Atlantique et mer des Caraïbes, plusieurs étaient en approche de Sainte Lucie par l’Est. La semaine dernière a été marquée par l’omniprésence de sargasses à proximité immédiate de l’archipel guadeloupéen. Les échouages ont été nombreux et l’arrivage massif de sargasses par le Sud-Est est à suivre dans les jours à venir.

Mardi, un radeau filiforme d’environ 25 km de long a été détecté au Sud des Saintes.

En savoir plus

Dans le cadre d’un marché intitulé "Surveillance des algues sargasses par télédétection au large des Antilles et prévision du risque d’échouage sur l’archipel de Guadeloupe", la DEAL de Guadeloupe a mandaté le bureau d’étude I-SEA qui s’est adjoint l’expertise de la société Hydrocôte.

Ce marché vise à détecter les radeaux de sargasses et à croiser leur présence avec la courantologie en vue de quantifier le risque d’échouage de ces algues sur les côtes de la Guadeloupe, de ses dépendances et des îles du nord.

Sur la base de l’analyse de diverses images satellite, I-SEA produit de façon systématique une synthèse hebdomadaire, et de façon conjoncturelle, lorsque les algues se situent à proximité des côtes, un bulletin d’alerte détaillant les trajectoires prévues des radeaux les plus menaçants. Ces suivis permettent de prévoir les échouages de sargasse tout en contribuant à une meilleure connaissance de ce phénomène.

 

Estelle Gasnet