18.12.2017

Upesm : les parents d’élèves alertent sur les conditions d’accueil des enfants

L'association demande à rencontrer le président de la COM.

«L’ouragan Irma a fait subir d’importants dommages à l’ensemble des établissements scolaires de Saint Martin. Les personnels éducatifs ont accueilli les enfants avec les moyens qu’ils avaient mais d’importantes difficultés existent et persistent. Il reste encore beaucoup de travail pour permettre aux enfants de suivre une scolarité «normale» et aux enseignants de travailler dans un contexte favorable voire dans certain cas dans des conditions acceptables», commente l’association des parents d’élèves Upesm dans un communiqué.

«Des réunions ont déjà eu lieu afin de faire un état des lieux des problèmes et tenter de trouver des solutions avec les différents acteurs concernés (préfecture, Collectivité, Education nationale), mais trois mois après le passage du cyclone, nous pensons que la mesure de l’urgence de la situation n’est pas prise en compte », conçoivent les parents.

D’après le rectorat, sur les vingt et un établissements de la partie française, «dix-huit doivent faire l’objet de travaux qui peuvent être réalisés rapidement et trois devront être détruits, à savoir le collège Soualiga et les écoles de Cul de Sac et Nina Duverly».

Les écoles Jérôme Beaupère, Gisèle Rogers et Siméone Trott et doivent bénéficier de travaux très importants mais devraient ouvrir entre janvier et juin 2018. Six établissements fonctionnent ainsi en double niveau : élémentaire le matin de 7h à 12h et maternelle entre 12h30 et 17h30.

«Suite à une visite de chaque établissement par notre association, nous avons constaté de nombreux dysfonctionnements : un manque de salles, des salles non nettoyées parfois jonchées de débris et donc 
dangereuses, des toits non bâchés , des emplois du temps inappropriés. Les enfants de maternelle sont en classe de 12H30 à 17h30, ils sont fatigués, parfois affamés, non réceptifs aux
apprentissages et souffrent de la chaleur.
Les parents qui travaillent sont parfois des difficultés pour déposer ou récupérer leur enfant à l’école », rapporte l’Upsem.

L’association estime que «des solutions pourraient être trouvées très vite pour récupérer quelques salles et ainsi régler certains problèmes avec du nettoyage et des petits travaux à effectuer».

«Devant l’urgence de la situation et avant que s’insurgent parents et professeurs, nous demandons à ce que les acteurs concernés prennent leur responsabilité et nous communique un plan d’actions», avertit l’Upesm.

«Nous comprenons que la situation ne soit pas facile et que nous avons subi un phénomène météorologique de grand ampleur et très dévastateur mais nos présidents, Mr Macron et Mr Gibbs, ne cessent de répéter que l’éducation est leur priorité dans cette reconstruction », rappellent les membres de l’association qui demandent à être reçus par le président de la COM afin d’avoir des réponses à leurs interrogations.

Estelle Gasnet
1 commentaire

Commentaires

C'est du grand foutage de gueule. Montrer le contraire de ce qu'on dit partout et à tout le monde "l'éducation est la priorité "est une perte de temps et d'argent et pour les élèves et pour les parents. Ajourd'hui travailler me coûte cher en garde. Sans parler du mercredi où c'est un creuse tête pour caser les enfants. Et pourtant j'ai payé un périscolaire plus cher où il n'a pas encore redémarrer. J'suis fatiguée de tout ça et je suis sûre que je ne suis pas la seule. Galère depuis Irma et c'est non stop. Vive la collectivité ! Bravo !