12.07.2017

Braquage de Goldfinger : des peines de 2 à 7 ans de prison ferme pour les auteurs

Cinq individus dont trois Saint-Martinois ont été condamnés le 11 juillet par le tribunal de Basse-Terre pour avoir participé au braquage de la bijouterie en décembre 2015.

Le 11 décembre 2015 vers 14h30, des individus cagoulés braquaient la bijouterie Goldfinger sur la marina Royale. Ils étaient arrivés sur les lieux avec deux scooters. Deux d’entre eux avaient la cassé les vitrines avec une masse et une hache, et l’un avait tenu à l’écart les badauds avec une arme de poing. Ils avaient réussi à s’emparer de plusieurs dizaines de montre de luxe.

Ils avaient ensuite pris la fuite vers Bellevue. Mais, repérés par les gendarmes, ils étaient repartis vers Concordia.

Grâce à plusieurs témoignages, les enquêteurs identifient rapidement KC, un Jamaïcain âgé de 19 ans au moment des faits. Grâce à d’autres éléments et témoignages, les gendarmes identifient aussi PC, un jeune homme natif de la Dominique de 33 ans, puis MS un Saint-Martinois de 19 ans.

Quelques jours après le braquage, les enquêteurs avaient aussi identifié SL, un Saint-Martinois de 21 ans. Ils l’avaient arrêté lors d’un contrôle sur la voie publique ; SL était alors au volant de l’un des deux-roues utilisés le jour du vol à main armée.

Le 11 janvier, la gendarmerie met en place une opération pour interpeller les quatre individus. Interrogés, ils vont au début nier leur implication. Toutefois la justice estime avoir assez de preuves à leur encontre et délivre un mandat de dépôt deux jours plus tard. Ils sont alors placés en détention provisoire en Guadeloupe.

Lors de leurs auditions est apparu le nom d’un cinquième protagoniste, DL, un Saint-Martinois de 21 ans au moment des faits. Il a été interpellé le 19 janvier et placé en détention provisoire le lendemain.

Tous les cinq, sauf SL, vont rester en prison jusqu’à leur procès qui a eu lieu hier mercredi 11 juillet 2017 à Basse-Terre. SL avait été remis liberté sous contrôle judiciaire le 18 janvier 2016.

KC et PC ont écopé des plus lourdes peines, soit sept et cinq ans de prison ferme. DL et MS ont été condamnés à quatre ans de prison. Leur maintien en détention a été ordonné. SL a lui écopé d’une peine de deux ans de prison assortie d’un mandat de dépôt. Il est donc lui aussi reparti en prison. Ils avaient tous des casiers judiciaires chargés.

Estelle Gasnet