01.01.2016

W. Cocks veut doter la COM de vrais outils de marketing territorial

Créer de la richesse, du business va permettre à la Collectivité d'accroître ses recettes, donc sa capacité d'investir dans de nouveaux projets. L'ouverture d'un supermarché à Howell Center l'a prouvé : les recettes issues de la TGCA ont progressé, selon les services de la COM. Les élus et en particulier, Wendel Cocks, le vice-président en charge du développement économique, l'ont bien compris. Néanmoins, leurs marges de manœuvres sont limitées dans le sens où la COM ne peut créer de nouveaux dispositifs - tels que le CICE – attrayants. Alors la COM doit jouer avec des mesures existantes qui sont déjà intéressantes en comparaison avec celles d'autres régions (impôt sur les sociétés, TGCA, etc.).

En 2016, Wendel Cocks entend ainsi miser sur ces mesures en place afin de promouvoir Saint-Martin comme terre d'investissement. Et pour ce faire, il veut doter la COM de «vrais outils de marketing territorial».

«LA COM DOIT S'IMPLIQUER EN MATIERE DE CONSEIL»

Pour séduire, Wendel Cocks doit lever un obstacle : celui du manque de visibilité du territoire. En effet, un gros travail de lobbying et d'information est nécessaire, un travail dont il est conscient. «Nous devons améliorer nos contributions visant à faciliter l'accès à l'information pour les porteurs de projets», admet-il. «La COM doit s'impliquer plus, par exemple, en matière de conseil, voire d'assistance, notamment lorsque les investisseurs sont confrontés à de vrais sacs de nœuds juridiques quand ils se positionnent pour des achats fonciers», conçoit-il. Et d'avouer : «les découvertes parfois tardives qu'ils font de ces aspects sont de nature à orienter certains d'entre eux vers d'autres territoires». Le vice-président a ainsi demandé «l'attribution d'un budget lui permettant une action visible en matière de marketing territorial». Il réalisera notamment ce travail avec le concours de la Maison de Saint-Martin à Paris, laquelle aura aussi en 2016 son propre budget « lobbying » à hauteur de 50 000 euros. «Le marketing territorial est une démarche qui permettra d'optimiser la mise en marché des projets avec au final un levier de création de valeur ajoutée, notamment par la mise en avant de nos critères de différenciation», explique Wendel Cocks afin de justifier une étude en ce sens de 35 000 euros. L'expertise du cabinet conseil retenu permettra «d'élaborer les ingrédients, calendriers et modes opératoires d'un plan de développement et d'actions économiques».

«Faire c'est bien, savoir faire c'est très bien, faire savoir c'est mieux », rappelle le Pôle du développement économique.

Estelle Gasnet