Haïti veut faire du tourisme sa «locomotive de l’économie»
Guy Didier Hyppolite, le nouveau ministre du Tourisme en Haïti, est clair : ses «objectifs sont de propulser davantage la destination et augmenter [leur] part du marché mondial en établissant une approche holistique du tourisme». Et veut faire «du tourisme la locomotive de l’économie haïtienne». Ce secteur activité doit devenir «une industrie innovante et compétitive qui permettra de créer des collectivités économiquement fortes».
Pour cela, le gouvernement a érigé un plan stratégique comprenant trois axes : le renforcement institutionnel afin d’établir des partenariats pouvant améliorer les infrastructures, la promotion (sur un tourisme responsable, durable et culturel) et le soutien aux opérateurs touristiques. Guy Didier Hyppolite annonce en outre le renforcement de campagnes promotionnelles au niveau international. «Un accent particulier sera mise sur l’éco-tourisme et l’agrotourisme», précise-t-il.
Au même titre que Cuba qui vient d’accueillir les premiers croisiéristes américains, Haïti devient une destination de plus en plus dangereuse pour les autres îles de la Caraïbe qui vont devoir faire preuve d’une forte réactivité si elles veulent leur taux de fréquentation. Tout Cuba, Haïti est de mieux en mieux desservi par les compagnies aériennes. A titre d’exemple, Insel Air a annoncé fin mars assurer quatre vols hebdomadaires sans escale entre Miami et Port-au-Prince, les dimanches, lundis, jeudis et vendredis, d’une durée de deux heures.