01.01.2016

Elle asperge son compagnon (et son bébé) avec un spray au poivre

Entre deux disputes, ils emmènent leur bébé à l'hôpital qui a reçu du poivre sur le visage.

L'homme rentre chez lui vers 2 heures du matin, ivre et veut écouter de la musique. Ce qui ne plaît à sa compagne et mère de leur bébé âgé de quelques semaines. Cette dernière profite qu'il soit allé sur le balcon pour le fermer dehors. L'homme appelle les gendarmes qui arrivent rapidement. Ils calment le jeu et repartent. Mais l’accalmie est de courte durée et le couple se dispute de nouveau. L'homme prétend vouloir faire un tour en voiture avec leur petite fille. La femme tente alors de l'en empêcher en l'aspergeant avec un spray au poivre. L'enfant qui est au centre de leur engueulade, est lui aussi aspergé à tel point que les parents sont contraints de l'emmener à l'hôpital. De retour à la maison, ils ne sont toujours apaisés et se disputent à nouveau.
Ils vont porter plainte respectivement l'un contre l'autre. Au moment de leur déposition, les gendarmes constatent qu'ils s'étaient déjà disputés violemment le mois dernier et qu'une enquête avait été ouverte. Ce jour-ci, l'homme avait tiré sa compagne par les jambes, laquelle lui avait donné des coups de pieds et l'avait griffé. L'homme avait tout de même eu 15 jours d'ITT et elle, une journée. Ils avaient alors été convoqués devant le délégué du procureur en guise de peine alternative mais ils n'ont pas eu le temps d'y aller et c'est donc devant le tribunal correctionnel qu'ils ont dû s'expliquer la semaine dernière.
A la barre, les deux individus ne contestent pas les faits. Ils avouent également être toujours ensemble mais ne plus vivre ensemble ; elle vivant dans l'appartement au-dessus de celui du père de sa fille.
La femme originaire du Salvador était aidée d'une interprète et prêtait très attention aux propos de son compagnon. Le couple était aussi venu avec son bébé dont les gazouillis perturbaient quelque peu la présidente du tribunal qui a fait remarquer que ce n'est pas un endroit pour un enfant. Aussi la maman a-t-elle mis le bébé à l'arrière de la salle d'audience (vide) pour moins déranger, où il a été sage. Et pour cause, l'agent de sécurité s'amusait avec elle en lui faisant des sourires et en la balançant dans son cosy.
L'homme et la femme ont été condamnés chacun à quinze jours de prison avec sursis.

Estelle Gasnet