24.01.2017

Happy Bay accueillera le rassemblement diurne quotidien du SXM Festival

Les organisateurs ont choisi la plage d'Happy Bay pour accueillir le rassemblement diurne des festivaliers. Interview de Julian Prince, le fondateur du festival qui se déroulera du 15 au 19 mars prochains.

Vous avez annoncé sur Facebook via une vidéo publiée le 6 janvier dernier, qu'une partie du festival allait finalement se dérouler à Happy Bay. Pourquoi ce choix ? Quels sont les lieux qui vont accueillir des scènes et des soirées ?

Happy Bay est l'endroit idéal pour notre rassemblement diurne quotidien. De midi à minuit, de mercredi à dimanche, des festivaliers venus de plus de 40 pays ainsi que les Saint-Martinois qui aiment l'ambiance électronique y passeront des moments magiques. Nous sommes ravis d’avoir réussi à obtenir l’autorisation d’utiliser cet endroit magnifique où l’on se sent seul et envahi par la nature. Pour sécuriser les lieux, pas besoin d’entourer le site avec des barrières en métal, la végétation a fait tout le travail. Difficile d'accès, donc facilement sécurisable. Fabrice, le maître des lieux, bien connu dans les environs, a adoré le projet et a grandement contribué à la réalisation de nos objectifs. Happy Bay est un lieu de rassemblement bien connu des locaux, et peu des touristes. On y fait plein d'activités comme des mariages, des barbecues, des anniversaires… ce caractère festif prend tout son sens pour le festival. Nous sommes fiers de pouvoir l'utiliser et de présenter la beauté de cet endroit. C'est une vitrine incomparable pour l'île. De plus nous sommes en train de nettoyer, d'y faire un parking, de couper les arbres vénéneux, de ramasser les déchets, de sécuriser les bâtisses en ruine et même de refaire a neuf le p'tit bar de plage. Bref, nous allons laisser un Happy Bay tout neuf pour tous! 

Le festival se déroulera également au Mercure, au Layla’s, au Sky Beach, au Refuge, au Soggy Dollar et au Tantra. Des lieux choisis pour leur grande capacité d’accueil. À SXM, on a l'embarras du choix mais on avait besoin d'endroits à proximité les uns des autres afin d’éviter le plus de déplacements possible et limiter les embouteillages. On espère avoir assez de festivaliers l'année prochaine pour retourner sur Orient Bay sans avoir à partir de Maho. Le but de ce festival a toujours été de faire découvrir l'île entière mais pour y arriver il va falloir être patient, travailler dur, attirer l'attention mondiale et que toute l'île participe à produire un des meilleurs événements au monde. Avec le succès de l’année dernière, et la lancée de cette année, nous sommes sur la bonne voie pour y parvenir.

Vous semblez cette année avoir la volonté d’impliquer davantage les locaux dans l’organisation et le déroulement du festival ?

 Le but de ce festival est de créer le plus d'impact économique possible. La plupart de nos prestataires sont locaux, ceux qui ne le sont pas c'est parce que les équipements ne sont pas disponibles sur l'île. Dès l'année dernière nous avons trouvé des compétences qui ont contribué d'une manière vitale au grand succès du festival. Plusieurs en top management comme Laurent Klutcher, Ian Flemming, directeur du transport terrestre, Mathieu Cherix, technicien en son et lumière en chef, Charlie Bernard du Palm Beach qui est encore avec nous cette année en tant que gestionnaire de la sécurité du site et du programme de boissons alcoolisées, toute l'équipe de l'hôtel Mercure qui aide avec l'hébergement en hôtellerie des festivaliers dans plus de huit hôtels, Aurelie Donis responsable du merchandising, et j'en passe. Des stands de nourriture produite par des locaux, à la sécurité et le gardiennage, des chauffeurs pour les artistes, à l'équipe de montage et de démontage, ainsi qu’une vingtaine de DJs locaux jumelés avec des DJs montréalais dans le but de créer plus de liens entre la France et le Québec. Bref, nous avons fait le maximum pour donner du travail à plus de 200 personnes et échanger des entrées contre du travail à plusieurs volontaires. C'est un bel effort collectif et le festival rassemble beaucoup de gens de l'île. Je dois aussi mentionner les généreuses contributions des effectifs des deux offices de tourisme, de la Collectivité, du conseil d'administration et des membres des deux gouvernements. Bref, toute l'île s'allie !

À moins de deux mois du début de festival, combien de réservations ont-elles déjà été effectuées ? 

Nous prévoyons une audience d'environ 4000 personnes, locaux comme internationaux. Nous nous dirigeons vers ce chiffre puisque nous avons vendu deux fois plus de pass' que l'année dernière au même moment. Le problème est le nombre restreint de chambres d'hôtel du côté français. Nous espérons attirer des capitaux étrangers pour venir investir sur l'île. 

Quelles sont les autres nouveautés de cette deuxième édition ? 

Les habitants de l'île peuvent aller acheter des pass’ à prix très réduits au magasin Smartphone de Marigot ainsi qu'au Van Dorp du côté Dutch à partir de la mi-février. Nous avons planifié aussi des "after work" spéciaux durant la semaine et un pass’ week-end pour répondre aux besoins de tous. Les visiteurs passent en moyenne huit jours et demi sur l'île. L'impact économique du festival est estimé à plus de 14 millions d'euros et la presse internationale parle du festival comme un des nouveaux événements les plus intéressants au monde. Saint-Martin brille de tout son soleil !

 

 
 
Fanny Fontan