01.12.2025

Transats dans l'eau, "obstacles" sur les plages : des élus dénoncent certaines situations

Le projet d'aménagement des plages en partie française par la Collectivité présenté aux élus dimanche en séance plénière du conseil territorial a été l'occasion d'évoquer certaines entorses à la loi. Le président de la Collectivité a rappelé que, même sur les plages privées, la mer ainsi qu'une bande trois mètres à partir du rivage, restaient du domaine public.

«Les transats sont dans l'eau à Friar's Bay, c'est inacceptable. Donc il faut prendre les bonnes dispositions pour que les transats soient à quatre mètres de l'eau, pour laisser la place à nos usagers, pour qu'ils puissent aussi circuler, que ce soit les locaux ou les touristes. Ce n'est pas normal ce qui se passe. Chacun court derrière les profits au détriment de la sécurité et du confort de nos usagers», a-t-il commenté en précisant que la police territoriale sera chargée du respect des règles liées au futur aménagement des plages.

Le conseiller territorial Jules Charville a rebondi sur le sujet avec l'exemple de la plage courant de Sandy Ground à la Baie Nettle. Si, il y a quelques mois, la pose d'une barrière par les riverains d'une résidence située sur la plage à l'entrée de Sandy Ground, avait soulevé de vives critiques et avait fait l'objet d'une infraction, Jules Charville a assuré à ses collègues que des obstacles similaires se trouvaient «un peu plus loin», vers la Baie Nettle. Selon lui, il n'est pas possible de marcher de Sandy Ground vers la Belle Créole sur la plage sans avoir, «à certains endroits, à revenir sur la route» puis à «reprendre la plage plus loin». Il dénonce que cette «longue plage soit barrée à plusieurs endroits depuis plusieurs années». Le président de la COM a indique que «les bonnes dispositions» seront aussi prises.

(photo d'illustration)

Estelle Gasnet