Six mois ferme pour le vol de panneaux solaires à l’école Émile Choisy
Ce jeudi 23 octobre, le tribunal de proximité de Saint-Martin a examiné une affaire de vol avec dégradation. C.M., le prévenu, déjà incarcéré pour une autre affaire, comparaissait en visioconférence. Les faits remontent au 6 mai 2025. Il est 1h10 du matin quand les gendarmes sont appelés pour intervenir à l’école primaire Émile Choisy. Sur place, les forces de l’ordre découvrent un homme, vêtu de vêtements sombres, en train de pousser une poubelle contenant quatre panneaux photovoltaïques.
Interrogé, il explique s’être introduit dans l’établissement pour y chercher de l’eau. C’est à ce moment-là qu’il aurait remarqué un panneau solaire posé au sol. Il aurait alors grimpé, à l’aide d’un échafaudage, sur le toit de l’école pour en détacher trois autres. Dans le besoin, il aurait « saisi cette opportunité » pour assouvir sa dépendance au crack, développée en 2019.
Devant le tribunal, l’homme de 34 ans revient sur ses déclarations : « Les panneaux étaient déjà démontés. Je les ai pris à l’extérieur de l’école. Comment voulez-vous que j’agisse seul ? » se défend-il. « Qu’il soit monté sur le toit ou non, il a quand même soustrait les panneaux photovoltaïques. Ce qui m’embête, c’est qu’il ait touché à une école, privant ses élèves d’électricité. Et ce, pour financer sa consommation de crack » réplique la vice-procureure de la République.
Le prévenu, au comportement injurieux durant l’audience, présente treize mentions à son casier judiciaire. Il assure toutefois avoir arrêté les produits stupéfiants depuis août dernier et être suivi par un addictologue.
Pour les faits reprochés, la vice-procureure requiert six mois d’emprisonnement ferme, sans aménagement de peine, assortis d’une interdiction de paraître aux abords d’un établissement scolaire à Saint-Martin pendant trois ans. Des réquisitions que suivra le tribunal. C.M. dispose de dix jours pour faire appel.







