Sargasses : la COM apporte des précisions sur leur ramassage rendu difficile cette année
Cette année, la Collectivité a fait face à des difficultés pour ramasser les sargasses sur la partie nord de la plage de la Baie orientale. Elle a constaté des volumes et des fréquences d'échouements plus importants que «le rythme de collecte et d’évacuation des algues vers l’écosite de Grandes Cayes ». «Ce constat a été aggravé par des difficultés d’accès à la plage d’Orient Bay, la Collectivité n’ayant pas obtenu les autorisations nécessaires pour emprunter le passage sur des propriétés privées. A juste titre, puisque les passages répétés de poids-lourds auraient pu compromettre l’intégrité des réseaux souterrains sur ces parcelles privées », précise-t-elle dans un communiqué de presse.
«Comme solution alternative, la Collectivité a identifié un site de stockage temporaire des algues sargasses, à bonne distance des habitations. Le traitement de ces volumes est en cours selon une méthode désormais clairement établie. En effet, les opérations successives de collecte, de transport, de reprise et de réacheminement des algues, ont considérablement accru la proportion de sable contenue dans les sargasses », poursuit-elle.
«Afin, d’une part, de ne pas accentuer le phénomène d’érosion qui affecte déjà nos littoraux et d’autre part, de ne pas augmenter le coût de traitement fixé à la tonne, il a été décidé de procéder à une immersion des sargasses en proche zone côtière, afin de les débarrasser du sable avant leur transfert vers le site de Grandes Cayes », explique-t-elle.«Conscients de l’apport en matière organique et du panache brun que cette immersion peut générer, et après concertation avec la Réserve Naturelle de Saint-Martin, il a été convenu d’adapter la fréquence de ces opérations afin d’en réduire l’impact potentiel sur les milieux côtiers proches », précise-t-elle.
La COM assure que «toute opération initiée dans le cadre de l’enlèvement et du traitement des algues sargasses a été initialement analysée, concertée et programmée avec les instances partenaires, dans l’intérêt du territoire et ses habitants »