Angèle Dormoy réaffirme " l’importance de faire émerger des solutions différenciées, co-construites avec les acteurs de terrain"
La CCISM a participé à l’assemblée générale de l’ACCIOM, l'association des CCI d'outre-mer, qui s'est tenue en Guyane du 3 au 7 juin. «Guidée par une volonté d’impact et de construction collective », la présidente de la CCISM, Angèle Dormoy, s’est investie «avec conviction dans les échanges stratégiques, rappelant la place que Saint-Martin entend occuper au sein de ce dialogue interterritorial ». Elle était aux côtés de la vice-présidente, Jeanne Rogers-Vanterpool.
«Ce déplacement s’est inscrit dans un effort partagé de coordination, d’échange et d’élaboration de propositions concrètes en vue du prochain Conseil Interministériel des Outre-mer (CIOM). La CCISM a apporté sa contribution aux réflexions communes sur la vie chère, la relance productive, l’accès à la commande publique, la simplification administrative et l’emploi. L’enjeu : faire émerger des solutions pragmatiques, portées collectivement mais nourries des réalités propres à chaque territoire », rapporte la CCISM.
Le moment fort de cette assemblée a été pour la CCISM l’échange en visioconférence avec le ministre des Outre-mer, Manuel Valls. «Ce dialogue direct avec l’État a permis aux membres de l’ACCIOM de faire remonter, d’une seule voix, les enjeux économiques majeurs auxquels font face les territoires ultramarins : coût de la vie, accessibilité des dispositifs nationaux, accompagnement des entreprises en tension, simplification réglementaire », conçoit la CCISM.
« En multipliant les espaces de coopération, nous construisons un socle commun. L’unité des outre- mer passe par la reconnaissance de nos trajectoires respectives... Et c’est dans cette complémentarité que résident nos leviers d’avenir» explique Jeanne Rogers Vanterpool. Au fil des interventions, la présidente Angèle Dormoy a réaffirmé «l’importance de faire émerger des solutions différenciées, co-construites avec les acteurs de terrain, en tenant compte des trajectoires propres à chaque territoire ». «Notre force collective vient de notre capacité à parler d’une seule voix, sans jamais perdre ce qui fait la singularité de nos territoires. C’est à cette condition que nous pourrons bâtir une économie locale plus solidaire, plus attractive, plus compétitive» confie-t-elle.
Par ailleurs, ce déplacement a permis à la CCISM d’identifier de nouvelles perspectives stratégiques pour le territoire. La rencontre avec l’entreprise innovante Solicaz, spécialisée dans la restauration des sols et la fertilisation organique, a suscité un intérêt particulier. «Ces solutions pourraient répondre aux enjeux de souveraineté alimentaire, de valorisation des friches et de résilience écologique à Saint-Martin » selon la CCI.
«Ces solutions constituent également une opportunité pour structurer des parcours de formation et de professionnalisation à destination des jeunes porteurs de projets agricoles ou environnementaux, contribuant ainsi à la création d’emplois durables sur le territoire.
« Les transitions écologiques et alimentaires ne sont plus des options pour nos territoires insulaires.
Elles sont des leviers de souveraineté, d’innovation et de dignité économique. Ce déplacement nous a permis d’identifier des solutions applicables à Saint-Martin. Nous allons désormais travailler à initier une reconquête durable de nos terres, ouvrir la voie à une agriculture locale plus résiliente et faire émerger de nouvelles opportunités pour nos jeunes et notre tissu économique», confirme Angèle Dormoy.
(crédit photo CCISM)