07.08.2019

Les types de construction et les dégâts causés par Irma à chacun ont été analysés

Le programme européen Copernicus a mesuré les dégâts provoqués par l’ouragan Irma sur le bâti à Saint-Martin. Des photos satellites prises avant et après le phénomène étant la base de l’analyse, seuls les dégâts causés aux toitures ont été recensés.

Selon ces données, 13,15 % des 20 783 bâtiments de la partie française ont été détruits, soit 362 bâtiments représentant une emprise au sol de 1,20 %. A l’inverse, près de 60 % du bâti – soit 12 326 bâtiments ou 55 % de l’emprise au sol– ont présentés des dommages nuls ou négligeables. Des dommages modérés et graves ont été causés à respectivement à 18,5 % et 7,3 % du bâti.

Une analyse du type de construction a par ailleurs été réalisée par les services de l’Etat. Elle révèle que 52 % des bâtiments ont été construits en «maçonnerie traditionnelle (parpaing et ferraillage) » et pratiquement 43 % en béton armé. Les structures métalliques principalement localisées à Hope Estate représentent 2,3 % des constructions. Ces données ont été croisées avec celles de l’endommagement du programme Copernicus.

«La forte représentation des bâtiments en maçonnerie traditionnelle et en béton armé permet d’obtenir une courbe qui exprime bien la réponse de ces matériaux lors du passage d’un ouragan de catégorie 5 », commente la préfecture. «Ce sont logiquement les structures en béton armé qui ont été le moins endommagées par Irma ; 56 % d’entre elles ont été peu ou pas endommagées et moins de 6 % détruites. » Et de préciser : «les structures des bâtiments en béton armé du front de mer de la Baie orientale ont relativement bien résisté au passage de cet ouragan. Ce sont les hauteurs d’eau élevées et les débris mobilisés par la dynamique de submersion marine qui ont généralement fait le plus de dégâts. »

Les services de l’Etat constatent que les constructions en maçonnerie traditionnelle ont subi «plus de dommages avec 40 % du bâti épargné ou peu endommagé) et 20 % du bâti détruit ».

Ces données sont indiquées dans la note de présentationde la préfecture portant sur la révision du PPRN .

Estelle Gasnet
3 commentaires

Commentaires

Quand est ce que l etat français va arrêter de payer des etudes bidons sans réels intérêts. Svp arrêtez de gaspiller notre oseille.!!!

C'est la COM qui gaspille ton oseille avec ses emplois fictifs..à moins que tu ne payes pas d'impôts comme beaucoup de St Martinois!

Heureusement que les Saint-Martinois ne lisent pas ce torchon et ces commentaires insipides.
Un journal à la solde de l’etat et des nouveaux arrivants jaloux.
Que l’on se débarrasse de toutes ces racailles qui salissent l’image de l’ile et de tous ceux qui y travaillent. Nous avons marre que l’on parlent en notre nom et que l’on fasse croire que cela représente la pensée de tous les métros.