07.02.2019

Une réunion sur l'importance d'une bibliothèque pour le territoire

La réunion aura lieu ce jeudi 7 février à 19h30 à la CCISM.

Parler de l'importance d'une bibliothèque publique pour le territoire dans son processus de reconstruction. Tel est l'objet du débat qui se déroulera ce jeudi 7 février à 19h30 à la CCISM et auquel participeront Rhoda Arrindell, linguiste, auteure et enseignante, Joseyne Arnell, auteure et enseignante et Danielle Chance-Glasgow, bibliothécaire scolaire et enseignante. Le débat sera animé par Frantz Gumbs, enseignant et ancien président de la COM. 

“La destruction de la médithèque publique par l'ouragan Irma en septembre 2017 a laissé le territoire dans le besoin" considère l'enseignant Lenny Mussington, qui s'inquiète pour les étudiants qui doivent préparer leurs examens de fin d'année. "Nous devons faire quelque chose"affirme Louis Mussington. 

Fanny Fontan
5 commentaires

Commentaires

C est impensable qu une île comme St Martin ne propose pas de bibliothèque. Pourquoi avoir supprimé celle de Marigot. Pas étonnant qu il y ait autant de délinquance dans la jeunesse. Cela devrait être une priorité.. si vous voulez des livres, en métropole nous pouvons vous en donner, il suffit de demander.

Depuis quand les délinquants se mettraient à lire. Pour commencer à lire à saint martin, il faut apprendre à parler français !!!!

je trouve inadmissible que la rédaction laisse de tels propos, sur son site, il est trop facile de se cacher derrière son écran pour exprimer sa haine et son racisme

La médiathèque a été détruite par Irma. Ca, c'est un point. Et ce n'est pas le manque de lecture qui fait plonger les jeunes dans la délinquance, c'est l'inefficacité de l'éducation nationale, mise en échec depuis des lustres! Saint Martin, c'est 57% d'échec à la lecture à la sortie du primaire! et vous voulez qu'ils lisent!!! MDR… Notre association SOS ENFANTS DES ILES DU NORD se bat pour combattre cet échec depuis 12 ans. S'il fallait quantifier la reconnaissance qu'on en reçoit, on a le temps d'être momifiés!!! la priorité est de monter d'autres cellules de lutte contre l'échec à la lecture. Deuxièmement, DONNER le goût de la lecture aux enfants… Dossiers de subventions refusé pour faire des ateliers à l'école dans le cadre du PRE! Ensuite, j'ai monté une bibliothèque de quartier au sein de mon association. Pour le moment, nous y avons environ 3 000 livres pour tous les âges. Notre local n'étant pas complètement terminé, nous ne pouvons en prendre plus. (mais nous recevons toujours les livres avec plaisir…). Tous les surplus, doubles ou livres de maternelle sont donnés et livrés aux écoles et à d'autres associations. Nous cultivons l'intérêt général et pas la people-isation dans les journaux. Voilà. Et si plus grand nombre de bénévoles, de retraités et d'inactifs et même actifs donnaient quelques heures de leur temps pour aider les associations, nous n'en serions pas là et la culture des jeunes en serait plus grandes. Chacun a un savoir ou un savoir-faire à transmettre lors de son passage sur terre.

Il faut se réunir pour découvrir cette évidence ?
plutôt qu'un local luxueux ne résistant pas aux cyclones, mieux vaudrait investir dans l'achat d'un fond de livres, la sélection proposée avant Irma était risible !