20.11.2018

Saint-Martin célèbre la journée internationale des droits de l'enfant

Des manifestations sont prévues toute la journée sur le front de mer de Marigot.

Le pôle solidarité familles de la COM a fait installer une scène sur le front de mer de Marigot. Depuis ce matin, plusieurs écoliers s’y succèdent pour chanter et présenter des travaux d’arts plastiques. Les associations SOS Enfants des îles du Nord et Cobraced participent également à cette journée, ainsi que la secrétaire générale de l’UNESCO de la partie hollandaise.

Aujourd’hui, mardi 20 novembre, c’est la journée internationale des droits de l'enfant. Créée en 1954, cette journée qui vise à promouvoir le respect et les droits de l’enfant, est toujours célébrée le 20 novembre afin de marquer la date d’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU de la Déclaration des droits de l’enfant [A/RES/1386(XIV)] en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989. « Cette Convention, qui est le traité international le plus ratifié en matière de droits de l'homme, définit une liste de droits de l'enfant comprenant le droit à la vie, à la santé, à l'éducation et le droit de jouer, ainsi que le droit à une vie de famille, à être protégé de la violence et de la discrimination, et de faire entendre sa voix » décrit l’Unicef.

« A Saint-Martin nous célébrons cette journée depuis plusieurs années avec nos partenaires de l’éducation nationale, du périscolaire, et de la médiathèque (avant Irma )» explique Jeanine Arnell, chargée de mission de l’observatoire territorial de la protection de l’enfance. La charge de l’organisation de cette journée alterne entre la partie française et hollandaise et cette année c’était à Saint-Martin de s’y coller. « La manifestation va se dérouler sur toute la semaine » ajoute-t-elle.

Un spectacle intitulé « Don’t cut my branches but let me blossom/ Ne coupe pas mes branches mais laisse moi fleurir », réalisé par les BCD en collaboration avec le service périscolaire sera présenté sur le front de mer entre 17 h et 18h30 en fin de journée, et viendra clôturer la cérémonie officielle des droits de l’enfant.

La semaine se poursuivra vendredi avec une grande journée sportive, puis samedi sur le parking Lazy Bay à Marigot, trampolines et jeux seront mis à la disposition des enfants.

Le 27 novembre, les enfants de toute l’île ainsi que ceux d’Anguilla participeront à un débat à la Collectivité autour de l’article 31 de La Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant (1989) :

« 1. Les Etats parties reconnaissent à l’enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge et de participer librement à la vie culturelle et artistique.

2. Les Etats parties respectent et favorisent le droit de l’enfant de participer pleinement à la vie culturelle et artistique et encouragent l’organisation à son intention de moyens appropriés de loisirs et d’activités récréatives, artistiques et culturelles, dans des conditions d’égalité. »

Enfin le Conseil territorial des jeunes va prolonger l’événement sur dix mois faisant chaque mois un focus sur un des droits de l’enfant.

« Sur le long terme, nous aimerions que Saint-Martin devienne « ville amie des enfants » avance Jeanine Arnell. Partenaire de l’UNICEF, une « ville amie des enfants » est une collectivité qui se caractérise par la qualité de ses actions et de ses initiatives en direction des 0-18 ans. Elle place l’innovation sociale au cœur de sa politique Petite enfance, Enfance et Jeunesse et met en œuvre les principes de la Convention internationale des droits de l’enfant. 

La chargée de mission du nouvel observatoire territorial de la protection de l’enfance est l’ancienne directrice de l’aide sociale à l’enfance. Une expérience qui l'aide non seulement à recueillir des données relatives aux droits de l’enfant sur Saint-Martin, mais surtout de pouvoir parler du « problème de parentalité » qui gangrène l'île. Pour que soient respectés les droits de l’enfant, il faut en effet d’abord que les parents respectent leurs devoirs.

 

Fanny Fontan
2 commentaires

Commentaires

Y'a du travail à faire, rien qu'au niveau des écoles avec certaines ATSEM, les parents, etc... Ce serait bien aussi que ce ne soit pas toujours la meme caste : gumbs, arnell, etc... qui s'approprie tous les postes ou mission de l'ile.... car rien ne change

Pathétique !!! Oh les grands mots, les concepts lyrique de haute voltige. Révoltant cette énorme fossé entre les discours lyriques et d'ouverture au monde sur les droits de l'enfant et l'état des écoles !!! Le premier droit de l'enfant, c'est d'aller à l'école dans de bonnes conditions. Assez de palabres stériles. Passez plutôt à l'action !