30.09.2018

Les compagnies ne veulent plus assurer dans certaines zones

Le problème des assurances a été abordé lors du petit-déjeuner avec le chef de l'Etat.

Dimanche matin l’ensemble des socioprofessionnels de la partie française était réuni à la Baie orientale pour échanger avec le président de la République autour d’un petit-déjeuner pour parler économie et des problèmes rencontrés au quotidien. Emmanuel Macron a notamment été interpellé sur la question des assurances par François Anton, représentant la profession.

Ce dernier a souhaité sensibilisé le chef de l’Etat sur l’impossibilité d’assurer la population située en zone submersible. «Les compagnies ne veulent plus assurer dans cette zone», a-t-il confié. Elles ont indiqué il y a quelques mois qu’elles ne renouvelleraient pas les contrats au 1er janvier prochain. «Or dans ces zones se situent les hôtels et des copropriétés où il y a des locations saisonnières », a-t-il souligné. Et de faire remarquer : «là où nous sommes [place du village à la Baie orientale], ce n’est plus assurable. Or, ils ont le droit d’être assurés».

Le problème est immense pour les hôtels et autres entreprises qui ont besoin de prêts bancaires pour reconstruire. «Ils ont certes touché les indemnités d’assurance mais ils ont besoin de crédits bancaires pour améliorer leurs structures, pour qu’elles soient mieux qu’avant. Mais comme ils n’ont pas d’assurance, les banques ne veulent pas leur prêter», raconte-t-il.

François Anton s’est toutefois voulu rassurant en confiant qu’une réflexion était menée avec la fédération française des assurances pour «trouver des solutions», réflexion qui semble être en bonne voie. Parmi ces solutions, des conditions pourraient être demandées aux personnes résidant dans les zones submersibles ou à fort risques.

Par ailleurs, François Anton a fait remarquer que des difficultés du même ordre existaient dans le domaine maritime. «On ne peut plus assurer de bateaux aujourd’hui à Saint-Martin», déclare-t-il.

En revanche la hausse des tarifs - même dans les zones non à risques - n'a pas été abordée.

Estelle Gasnet
5 commentaires

Commentaires

Oui, c'est un désastre
Il aurait fallu le dire avant et indemniser les propriétaires pour ne pas faire de travaux et éviter des couts inutiles.
Monsieur Anton, la BO aurait du etre démolie car submersible donc appartenant au domaine maritime, c'est la loi!

BO et Baie Nettle ne doivent pas être reconstruites et laissées à l’etzt naturel comme toutes les plages . Lors de l’euphorie de la loi Pons sur la défiscalisation., les constructeurs et le maire del’epoque se sont gavés sachant que ces zone étaient inconstructibles ...et arriva ce qui devait arriver.....il faut avoir le courageux de dire NON À LA RECONDTRUCTION dans ces zones

Pas d'accord; que tu n'as pas de solutions ne veut pas dire que ces zones sont inconstructible, simplement que tu ne sais pas comment le faire

Il y a des assurances internationales qui assuraient ces propriétés...tant qu'ils soient bâti aux normes Américaines, normes EU...non merci

Architecte José, si on doit détruire la BO et la Baie Nettlé, il en est de même pour Sandy Ground, une partie de Marigot et Quartier d'Orléans, Oyster Pound. Donc en fait, on rase toute l'ile. Quand à l'état naturel des plages, on voit ce que cela donne et c'est pas forcément joli avec le nombre d'incivilité de la part de la population.