09.01.2017

Affaire Turquin : les moyens déployés par les gendarmes

[MISE À JOUR] L’enquête sur le décès par balle de Jean-Louis Turquin dans la nuit du 6 au 7 janvier à son domicile à Mont Vernon 2 est menée par la section de recherches détachée de Saint-Martin (SRD). Une dizaine de gendarmes est mobilisée.

«Nous avons aussitôt créé un groupe de travail avec cinq militaires de la SRD. Puis il a été complété par des militaires de la communauté de brigade et de la brigade nautique. Des gendarmes mobiles sont aussi sollicités», déclare le chef d’escadron, Sébastien Manzoni. En parallèle, trois gendarmes de la cellule d’investigation criminelle sont chargés de relever et d’analyser les indices qui pourront être envoyés en métropole.

«Notre but est de comprendre ce qui s’est passé dans la nuit de vendredi à samedi», explique le commandant Manzoni. Bref, de déterminer les circonstances de l’homicide et de savoir comment un ou plusieurs individus se sont introduits au domicile de la victime et lui ont tiré dessus.

Ensuite, il s’agira de «dégager des pistes de travail». De voir s’il s’agit d’un cambriolage qui a mal tourné ou d’un règlement de compte en lien avec le passé judiciaire de la victime. «Nous solliciterons alors nos collègues de métropole », précise le chef d’escadron. «Mais pour l’instant, nous devons exploiter le moindre indice localement», convient-il.

L’autopsie du corps qui sera pratiquée vendredi à Saint-Martin par deux médecins légistes permettra d’apporter de nouveaux éléments sur le décès et les circonstances.

Selon les premiers éléments recueillis, le corps de la victime ne présenterait pas de traces de lutte. Plusieurs chambres à coucher ont été fouillées mais, selon un premier inventaire, peu d’affaires manqueraient. Aucune trace d’infraction n’a été observée. Cela ne suppose toutefois pas que les individus connaissaient la victime. Elle avait en effet l’habitude de ne pas fermer son domicile.

Des témoins devront aussi être entendus.

p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 15.0px Calibri; -webkit-text-stroke: #000000} span.s1 {font-kerning: none}

MISE À JOUR LE 10 JANVIER 2017 

Une enquête de flagrance criminelle du chef de meurtre a été confiée au détachement de Saint-Martin de la section de recherches de Pointe-à-Pitre. Le parquet détaché de Saint-Martin s'est dessaisi le 10 janvier de cette procédure au profit du parquet du TGI de Pointe-à-Pitre, pôle criminel  de l'instruction.

 Une information judiciaire criminelle a immédiatement été ouverte par le procureur de la République à Pointe-à-Pitre. La procédure est désormais confiée à un juge d'instruction pointois. Il dirigera les investigations en cours à la section de recherches.

Estelle Gasnet
1 commentaire

Commentaires

A qui profite le crime ?
Là est la question !