05.01.2017

La police de St. Maarten arrête deux clandestines

Elle recherche également seize autres personnes en provenance de République dominicaine qui ne sont pas remontées sur leur bateau de croisière le 25 décembre 2016.

Jeudi 5 janvier, aux environs de 7h30, le service d'immigration et de la protection des frontières de Sint Maarten a perquisitionné un immeuble, situé à Sucker Garden dans le cadre d'une enquête en cours pour un trafic d'être humains et de clandestins qui s'est déroulé le 25 décembre 2016. 

Dimanche 25 décembre au petit matin, un bateau de croisière en provenance de La Romana (République dominicaine) est arrivé à Sint Maarten, son premier port d'escale. Au moment de son arrivée, le navire a été contrôlé par les services d'immigration, et les passagers autorisés à débarquer pour la journée. Mais dans la soirée, au moment du départ, lorsque les autorités reviennent contrôler le bateau, elles sont informées par l'équipage que 18 personnes (10 hommes et huit femmes) qui voyageaient sur le bateau, ne sont pas remontées à bord pour des raisons inconnues. Ces personnes ne se sont pas depuis présentées d'elles-mêmes aux autorités et restent sur le territoire en situation illégale. 

Juste après avoir reçu ces informations, la police et le service d'immigration ont commencé une enquête pour localiser ces personnes. D'après les informations qu'a pu se procurer l'immigration, deux femmes de République dominicaine (âgées de 21 et 35 ans) faisant partie de ce groupe de personnes illégales, ont été repérées dans un immeuble de Sucker Garden jeudi matin et ont été arrêtées pour être interrogées avant d'être expulsées immédiatement. Les seize autres personnes n'ont pas été retrouvées et sont toujours recherchées par les autorités. La police de St Maarten et le service d'immigration annoncent dans un communiqué qu'ils vont continuer à rechercher ces personnes illégales pour terminer leur enquête. "Ce type d'activité illégale ne sera pas toléré", rappellent-ils. Ils préviennent également la population qu'assister ou aider ces personnes à rester de manière illégale sur l'île et à esquiver les autorités est contre la loi, selon les articles 143, 154 et 239 du code pénal, qui régulent le trafic d'êtres humains et de clandestins. 

La police et le département d'immigration demandent à quiconque aurait des informations de les contacter au 911, au 54-22222, au 409 ou au 410. 

Anonyme