14.11.2016

Onze nouveaux services civiques à Saint-Martin

Ils ont signé leur contrat en préfecture ce lundi 14 novembre 2016 à 11h30.

« Une mission pour chacun au service de tous ». Tel est le slogan du service civique, cet engagement volontaire au service de l’intérêt général ouvert aux 16-25 ans sans condition de diplôme, auprès d’organismes à but non lucratif ou personnes morales de droit public. Ce lundi 14 novembre à 11h30, ils étaient neuf (plus deux absents) à signer leur contrat en préfecture.

Depuis le mois d’octobre, trois d’entre eux effectuent leur service au centre hospitalier Louis Constant Fleming pour une durée de dix mois. Vêtues de dossards bleus afin d’être reconnaissables, et encadrées par trois tuteurs, ces jeunes filles ont pour mission principale d’aider les patients et leurs accompagnateurs à s’orienter dans l’hôpital. Deux personnes devraient les rejoindre en 2017.

Les huit autres jeunes interviennent depuis septembre et pour une durée de huit mois au sein de l’association Sandy Ground On The Move, dans trois domaines : environnement (aménagement paysager, initiation au tri des déchets...), lien intergénérationnel et aide aux devoirs. A 21 ans, Helena travaille ainsi à l’EHPAD auprès des personnes âgées. « Je leurs fais les ongles, la coiffure mais aussi des animations comme les dominos… Le service civique est un bon début pour entrer dans la vie active » affirme-t-elle. Alexandre, 20 ans, nettoie les espaces verts. Après avoir arrêté l’école en troisième sans diplôme il s’est lancé un temps dans la mécanique mais « c’était trop de problèmes : tu as trop de travail et les gens veulent jamais payer ». Pourquoi le service civique ? « Pour faire quelque chose de ma vie » répond-il, tout simplement.

En échange de leur travail, les jeunes en service civique reçoivent une indemnité mensuelle de 467,34 à 573,65 euros, versée par l’Etat, selon le nombre d’heures (de 24 à 35 par semaine). La structure d’accueil doit, quant à elle, leur verser 105 euros par mois. A moins qu’elle ne choisisse, comme c’est le cas du centre hospitalier, de prendre en charge les frais de bouche ou de transport.

Sur la cinquantaine de services civiques attribuables au territoire, il reste encore une quinzaine de places. Thierry Malher, sous-préfet et sécétaire général, qui représentait la préfète, ainsi que Jospeh Bajazet, adjoint à la cheffe du Pôle de Cohésion sociale, ont insisté : « la préfecture est vraiment preneuse de candidatures »

Fanny Fontan