27.10.2016

Pourquoi une mission locale à Saint-Martin ?

L’Etat et la COM s’étaient engagés à créer une mission locale à Saint-Martin en juillet 2014.

La ministre du travail Myriam El Khomri assistera vendredi après-midi lors de sa visite à Saint-Martin, à la pause de la première pierre de la Mission locale (MILO) à Concordia (au-dessus de la médiathèque).

Depuis la création de la COM, la MILO de Guadeloupe a cessé son activité sur l’île et le territoire n’est donc plus doté de cet espace dédié aux jeunes alors qu’ils constituent pourtant presque 40% de la population saint-martinoise. «Les services rendus aux jeunes à St Martin ont régressé alors même que les besoins vont en s’accroissant d’année en année : environ 40% de la population a moins de 20 ans, 5000 jeunes ont entre 16 et 25 ans, 600 sont inscrits à Pôle Emploi mais le service AIO (accueil, information, Orientation) qui préfigure la future MILO accueille environ 900 jeunes par an. St Martin a un besoin urgent d'un tel lieu, guichet unique pour les jeunes pour les accueillir, les orienter, les accompagner vers l'emploi.» peut-on lire dans le contrat de développement 2014-2020 signé en juillet 2014 par l’Etat et la COM.

Situées dans la plupart des villes de France, les missions locales interviennent dans l’insertion sociale et professionnelle des jeunes dans tous les domaines : orientation, formation, emploi, logement, santé, mobilité, citoyenneté, sports, loisirs, culture et d’accompagnement pour aider les jeunes de 16 à 25 ans à résoudre l’ensemble des problèmes que pose leur insertion sociale et professionnelle.

Avec le contrat de développement, l’Etat et la COM s’engagent à cofinancer la création d’une mission locale à Saint-Martin. Le coût du chantier est estimé à 820 000 euros (420 000 € de l’Etat et 400 000 de la COM). Le conseil exécutif de la COM a validé le projet de création de la mission locale le 1er décembre 2015.

Fanny Fontan