23.05.2024

La ministre des Outre-mer interpellée sur "le sort des animaux errants en outre-mer"

«Si les territoires d'outre-mer constituent un paradis pour beaucoup de touristes, ils ressemblent souvent à un enfer pour les animaux», écrit Maud Petit, députée du Val du Marne dans une question à la ministre chargée des outre-mer sur «le traitement et le sort des animaux errants en outre-mer ».

Alertée par une association basée à Aix en Provence, la députée confie avoir «le sentiment que la condition animale est, encore des jours, sérieusement mise à mal en outre-mer ». «Abandon, maltraitance, violence, torture : il ne fait pas bon être un chat ou un chien dans certains de ces départements et collectivités. De nombreux animaux, parfois affamés ou malades, errent dans les rues et les campagnes de ces territoires », rapporte-t-elle.

Maud Petit indique que lorsque ces animaux errants sont capturés par la fourrière, «ils sont, selon l'association, euthanasiés dans 95 % des cas, parfois dans des conditions inacceptables ». «Euthanasier n'est pas une solution car cela ne résout en rien les problèmes d'abandon et de prolifération, à la différence de la stérilisation », conçoit la députée.

Elle demande ainsi à la ministre «les mesures qu'elle envisage de prendre pour remédier à cette situation», notamment la possibilité de lancer une vaste campagne de stérilisation dans les territoires d’outre-mer.

Enfin, la parlementaire alerte également la ministre sur «la nécessité de créer des refuges sur place afin de pouvoir prendre en charge ces animaux errants, abandonnés et maltraités ». Elle propose de réfléchir à la mise en place d’un fonds financier pour venir en aide aux associations qui gèrent les animaux abandonnés en outre-mer.

La question a été publiée le 14 mai au Journal officiel et n'a pas encore reçu de réponse.

Estelle Gasnet