16.04.2024

Conditions de travail dans les écoles : les syndicats montent au créneau

Les syndicats UTC-UGTG et UNIT 978 se sont mobilisés lundi pour soutenir les agents territoriaux de l’école maternelle Ghislaine Rogers à Grand Case. Cela faisait plus d’un an que la Collectivité était alertée sur certains dysfonctionnements. Malgré une relance en janvier, et sans réponse des services de la COM, les personnels de l’école ont décidé la grève.

Une liste de vingt-trois points à corriger avait été dressée en août 2023. Les locaux avaient été visités par la Collectivité. Mais rien n’ayant été entrepris depuis, une nouvelle lettre de doléances a été adressée à la COM le 29 janvier dernier. Ce 15 avril les représentants des deux syndicats étaient présents à l’école aux côtés des personnels périscolaire mais également du directeur de l’école pour dénoncer des conditions de travail détériorées pour le personnel mais aussi des installations pouvant être dangereuses pour les enfants.

Selon le personnel, l’école souffre du manque de certains équipements comme un bureau pour le directeur, une salle de repos pour le personnel, de toilettes pour les adultes, d’une ventilation adaptée dans les salles, etc. Les réclamations portent également sur le traitement contre les nuisibles, la rénovation des fenêtres, la construction d’un mur anti-bruit entre l’école et la route toute proche ou le changement des prises électriques. Le personnel dénonce également les odeurs nauséabondes (relents d’égouts) qui émanent des cuisines et envahissent la salle où les enfants prennent leur repas, un sol glissant ou encore le manque d’AESH pour accueillir les élèves en situation de handicap.

Médhi Boucart, directeur de l’éducation et du périscolaire et Paul Dollin, directeur des ressources humaines de la COM se sont rendus sur place dès le début de la matinée pour rencontrer les représentants des syndicats et le personnel de l’école. Cependant, les solutions qui pourraient répondre aux demandes, comme l’installation d’un conteneur dans la cour pour pallier le manque de bureau et de salle de repos, ne peuvent être immédiates.

Médhi Boucart a insisté sur la nécessité de respecter les procédures pour toute installation, procédures qui peuvent demander du temps. Le personnel, inquiet sur ces délais, a réclamé un récapitulatif des points à améliorer avec pour chacun une solution et surtout une date de réalisation. Ce mouvement et cette réunion n’ont pas impacté l’accueil des enfants lundi.

L'accueil des enfants n'a pas pu être effectué mardi matin.

Ann Bouard