20.09.2016

«Le marché des produits français est en plein essor tels que les boulangeries, les restaurants et les vins» à St Kitts

Vendredi dernier se déroulait la 4ème édition des « Vendredis de l’export » organisé sous la houlette de Luciana Raspail, chargée de mission export à la CCI Saint-Martin.

Plus d’une vingtaine d’entrepreneurs ayant répondu à l’appel de la CCI Saint-Martin a pu assister à la présentation de Carol Boddie, membre du bureau de la Chambre de Commerce et d’Industrie de St. Kitts et Nevis et Directrice d’un cabinet Comptable.

Le président Jean Arnell a rappelé l’importance de ce type d’évènements dans son discours d’ouverture : «l’intégration régionale est plus que nécessaire. Faciliter l’accès à de nouveaux marchés est vitale pour la survie de nos entreprises locales et fait partie intégrante de notre volonté d’offrir de nouveaux services à la CCI Saint-Martin. Saint-Martin et St. Kitts ont tissés des liens par le passé, il existe jusqu’à aujourd’hui bon nombre d’entreprises françaises à St. Kitts. Nous devons nous connecter avec d’autres Chambre de Commerce et voir comment nous pouvons travailler ensemble et permettre aux entreprises de s’ouvrir sur la région Caraïbes.»

Afin de permettre aux participants de mieux comprendre la structure économique de St Kitts et Nevis, il était aussi nécessaire de retracer l’historique de ces deux îles dont l’industrie sucrière était la principale pendant plus de 300 ans. Toutefois, ayant souffert de manque à gagner et de dettes provoquant une diminution annuelle du PIB, l’industrie se retire en Juillet 2005, mettant un terme à la production du sucre. L'industrie sucrière avait pourtant joué un rôle fondamental dans le développement économique et social des deux îles. Le gouvernement a ensuite du innover afin d’assurer la transition de cette industrie vers une autre et reconfigurer son économie. A cette fin, un programme d'ajustement économique plus large est mis en place. Un plan stratégique à long terme incluant des mesures de sécurité sur le plan social et des financements permettant le démarrage d’activités dites de transition sont déployés. Notamment le CBI (Citizenship by investment), un programme permettant l’accès à la citoyenneté pour les investisseurs. Selon les textes, ce programme permet aux investisseurs de « bon caractère » ayant apporté une contribution substantielle au développement de la Fédération, de demander la citoyenneté et un passeport dans le respect des directives strictes de la loi et des règlements relatifs.

Carol Boddie a présenté les différentes opportunités qu’offrent les secteurs du tourisme de l’agriculture, de la manufacture ainsi que les incitations fiscales dont pouvaient bénéficier les entreprises qui s’installeraient à St. Kitts. «Le marché des produits français est en plein essor tels que les boulangeries, les restaurants et les vins», dit-elle. Elle insista aussi sur les différences entre les fonctions et missions de la Chambre de Commerce et d’Industrie de St. Kitts et Nevis et celles de la CCI Saint-Martin.

Pour une première collaboration entre les deux Chambres, la CCI Saint-Martin se dit satisfaite et espère réitérer ce type de partenariat sur des projets communs dans l’intérêt de tous.

Anonyme