24.05.2023

Mélissa Nicolas-Rembotte réagit au communiqué de la Team Gibbs

Après la publication d’un communiqué de presse par la Team Gibbs relatif à la hausse du prix de l’eau et la volonté de la Collectivité de mettre en place un bouclier tarifaire, Mélissa Nicolas-Rembotte, conseillère territoriale, responsable territoriale de Saur (et accessoirement ex membre de la Team Gibbs) citée dans le communiqué, a réagi en sa qualité de conseillère territoriale.

Mélissa Nicolas-Rembotte reproche à ses (ex) collègues de «tenter de semer le trouble sur fond de crise de l’eau et sur le lit d’une situation déjà complexe, à grand coup d’amalgames, de contre-vérités et de pensées courtes ». «Dans les métiers de l’eau, on apprend très vite que pour qu’une situation reste limpide, il faut avant tout éviter de l’agiter pour de mauvaises raisons en l’alimentant de faux-semblants qui ne visent qu’à jeter le trouble », convient-elle.

A la Team Gibbs qui considère la position de Mélissa Nicolas-Rembotte « juge et partie » lors d’une réunion technique sur le thème de l’eau, elle répond : «il se trouve que tout le monde n’est pas enclin à s’alimenter uniquement d’indemnités et autres jetons de présence ou uniquement sur le dos de la politique. Certains élus ont effectivement un métier, un emploi productif».

Elle précise en outre que le président de l’EEASM est «celui qui a présenté le dispositif à la réunion» mentionnée dans le communiqué, réunion à laquelle elle a participé «dans le cadre de [ses] fonctions professionnelles » et lors de laquelle elle «[s’est déportée] au moment de l’arbitrage politique ».

Elle déclare que «c’est avec fierté, dignité et honnêteté [qu’elle] continuera à se battre, aux côtés d’une équipe d’hommes et de femmes engagés dans la production et la distribution de l’eau de ce territoire depuis des décennies, pour continuer, chaque jour, nuit, week-end et jour férié, de tenter d’assumer leurs missions dans des conditions déplorables sur lesquelles ils ont de nombreuses fois alerté ceux-là même qui se permettent aujourd’hui de critiquer la gestion de l’eau laissée en héritage ».

Elle espère qu’en «cette période de difficultés de production et d’adduction, difficultés directement héritées d’une mauvaise ou hasardeuse gestion heureusement passée, que cela apporte quelque part au moins un peu d’eau à un moulin qui en a besoin ! »

Elle conclut sa réaction par l’adage suivant : «mesure la profondeur de l’eau avant de t’y plonger ».

Estelle Gasnet