16.06.2022

268 lycéens passent le bac à Saint-Martin

14 élèves de la cité scolaire ont déjà accepté une formation sélective sur Parcours Sup.

Cette année, 268 lycéens passent les épreuves de baccalauréat à Saint-Martin, 251 du lycée public Robert Weinum (122 en série technologique, 129 en voie générale) et 17 en candidats volontaires issus des écoles privées non conventionnées.

Mercredi, ils ont planché sur l’épreuve de philosophie et la semaine prochaine ils seront évalués lors du grand oral devant un jury composé de professeurs de Guadeloupe. Cette année le bac a lieu dans ces conditions dites normales, l’organisation des examens les deux dernières années avait été perturbée par la pandémie.

Cette année seront promus les élèves de la première promotion ST2S, bac sciences et technologie de la santé et du social, à Saint-Martin.

Les résultats du bac toutes séries confondues, seront affichés le mardi 5 juillet.

En amont des examens, les lycéens s’étaient inscrits sur la plateforme Parcours Sup et avaient émis des vœux de poursuites d’études. «A ce jour, 82,1 % des élèves de la voie générale et 65 % de la voie technologique ont accepté une proposition d’étude », indique le proviseur du lycée Robert Weinum, Olivier Saunier.  Les autres élèves sont encore en attente et pourront formuler des vœux dans les étapes suivantes de la procédure. 9 élèves ont renoncé à la procédure via Parcours Sup car ils ont préféré poursuivre des formations privées ou à l’étranger.

«Quatorze élèves de la voie générale et 7 de la voie technologique sont admis à suivre une formation sélective, par exemple suivre des classes préparatoires, un BUT (bachelor universitaire de technologie), intégrer des écoles d’ingénieurs, école supérieure d’art, etc.», ajoute le proviseur. «Deux élèves ont été pris à Sciences Po mais une seule a accepté la proposition et a choisi d’intégrer Sciences Po Nancy/Berlin», précise-t-il.  Olivier Saunier se dit «fier» de la réussite des élèves. «Cela montre que nos jeunes ont des ambitions et qu’ils réussissent».

Pilote, hôtesse de l’air, infirmière puéricultrice, chef d’entreprise, cinq métiers que cinq jeunes aimeraient exercer. Ils ont déjà validé leur admission dans les écoles qui se situent, pour la plupart en métropole. A la question «cela vous fait-il peur de partir ? », ils répondent « non ! » Au contraire. «Cela est angoissant de partir et de laisser mes parents, ma sœur mais je suis très contente et impatiente de découvrir autre chose», confie une lycéenne qui n’est jamais allée en métropole. Sa copine qui, elle, est déjà allée dans l’Hexagone, partage cette même joie. «Cela fait toujours peur de laisser sa famille, de savoir qu’on ne va pas les revoir pendant longtemps mais je suis très impatiente de partir, de découvrir autre chose, cela sera très enrichissant », conçoit-elle.

Estelle Gasnet