04.09.2020

Baisse du nombre de cas cliniquement évocateurs de dengue

Une diminution du nombre de cas cliniquement évocateurs de dengue est observée ces deux dernières semaines par rapport à la mi-août, avec une trentaine de cas cliniques recensés par semaine contre le double mi-août, indique Santé Publique France dans son dernier bulletin.

Cette tendance est à interpréter avec attention en cette période de grandes vacances et de fermetures de cabinets médicaux. Depuis le début de l’épidémie (troisième semaine de janvier), près de 2030 cas cliniquement évocateurs de dengue ont été enregistrés.

L’activité des passages aux urgences pour suspicion de dengue est modérée voire faible avec moins de quatre passages enregistrés depuis la mi-mai. La semaine dernière comptabilise trois passages aux urgences dont un a été suivi d’une hospitalisation. Depuis le début de l’épidémie, 116 passages aux urgences pour suspicion de dengue ont été enregistrés dont 28 (24 %) ont été suivis d’une hospitalisation.

Depuis le début de l’épidémie, un cas grave de dengue (DENV-1) a été notifié à Saint-Martin en février par le service de réanimation du CHU de Pointe-à-Pitre. Cette personne est décédée, et les cliniciens ont évalué que son décès était directement lié à la dengue.

A Saint-Barthélemy, l’épidémie de dengue est en cours avec plus de 50 cas cliniques évocateurs de dengue vus en constatation chez les médecins généralistes depuis fin juillet. Depuis le début de l’épidémie de dengue, mi-avril, 798 cas cliniquement évocateurs de dengue ont consulté un médecin généraliste.

Qu’est-ce qu’un cas cliniquement évocateur de dengue ?

C’est un cas suspect ayant le tableau clinique suivant: fièvre élevée (>38,5°C) de début brutal évoluant depuis moins de 10 jours ET au moins un des signes suivants : syndrome algique (céphalées, arthralgies, myalgies, lombalgies), douleurs rétro orbitaires, fatigue et en l’absence d’une autre étiologie infectieuse.

Anonyme