31.08.2020

Pourquoi l’Education nationale recourt-elle à des contractuels ?

Demain mardi, jour de la rentrée scolaire 2020 tous les postes vacants seront pourvus à Saint-Martin, a assuré le vice-recteur Michel Sanz vendredi lors d’une conférence de presse. Par postes vacants, il entend ceux qui l’étaient en juillet avant le lancement de candidatures. Tous les enseignants ont été recrutés pour pouvoir commencer à travailler demain.

Il n’empêche que des postes pourront demain se retrouver vacants si des enseignants présentent le jour même un congé maladie ou autre motif d’absence. Les services de l’Education feront alors appel à d’autres contractuels.

A Saint-Martin la part de contractuels dans le personnel enseignant est de 20 %. Une proportion souvent mal perçue ou incomprise par la population locale : pourquoi l’Education fait-elle appel à des contractuels alors qu’en métropole des Saint-Martinois titulaires souhaitent revenir exercer leur métier dans leur île natale et ne sont pas recrutés à plein temps et de manière définitive ?

«Il faut que le poste soit libre», a expliqué Michel Sanz. Il faut que le poste soit disponible c’est-à-dire qu’il ne soit plus pourvu par un enseignant titulaire. Si un enseignant titulaire est absent pour des raisons médicales, même durant plusieurs mois, il reste titulaire du poste, celui-ci continue de lui appartenir. Seule une personne dite contractuelle peut alors être embauchée pour le remplacer le temps de son absence.

Or à Saint-Martin les postes pour lesquels des contractuels sont recrutés, ne sont pas disponibles, c’est pourquoi l’Education nationale ne peut pas embaucher des Saint-Martinois titulaires pour combler ces absences , a-t-elle expliqué.

Estelle Gasnet