13.08.2020

Laura : «il faut se lancer, oser, il y’a tellement des choses à découvrir »

Soualigapost.com publie le portrait d’étudiants saint-martinois qui ont quitté l’île pour faire leurs études. Ces portraits avaient été publiés dans le spécial étudiants-campus.

Prénom : Laura Bouaricha

Âge : 19 ans

Études : DUT en Information et Communication Journalisme

Lieu de résidence : Nice

Ambition professionnelle : devenir écrivaine, publier des livres, ou bien partir en tant que reporter de guerre ou découvrir des nouvelles cultures à travers le métier journalistique.

Quel est votre parcours ?

Je suis en première année à l’Ecole de Journalisme de Cannes. La formation dure deux ans. Pour l’instant j’ignore le parcours que j’entamerai après ces études, mais j’ai le temps d’ici là de découvrir ce que j’aime dans le large éventail du métier journalistique.

Comment avez-vous pris la décision de partir de Saint-Martin pour suivre des études ?

La décision de partir était assez évidente après le bac, vu que l’île ne dispose pas de cette formation.

Quand vous avez quitté Saint-Martin, quel a été votre sentiment ?

Quand j’ai quitté Saint Martin, j’avais un sentiment d’excitation. J’avais hâte de découvrir des nouvelles choses, d’entamer un nouveau départ, des nouvelles expériences.

Avez-vous rencontré des difficultés ? Si oui, lesquelles et comment les avez-vous surmontées ?

Oui j’ai rencontré des difficultés notamment au niveau des études car l’école fait partie des écoles de journalisme reconnues par la profession.  J’ai dû doubler en effort pour mon niveau de français, car je ne maîtrisais pas parfaitement la langue et l’école est assez carré là dessus. Après il y a eu aussi un choc culturel au début. Maintenant ça va de mieux en mieux.

Ce n’était pas facile de s’adapter. Pour ça, je pense qu’il faut laisser le temps faire les choses et ne rien lâcher.

J’avais également des lacunes au niveau de mes connaissances sur l’actualité, sur la culture, sur des choses que lorsque l’on veut être journaliste, il faut forcément connaître. Jusque-là j’y travaille, j’écoute et je lis le journal. J’ai, également, 2 camarades de classe qui m’expliquent lorsque je ne comprends pas. Ils sont comme mes professeurs, des choses qui sont évidentes pour eux, pour moi ne l’étaient pas.

Depuis que vous êtes partie, quel est votre plus beau souvenir ?

Mon plus beau souvenir ici ? Ce sont clairement les randonnées en haute montagne que j’ai fais, c’est du délire total, des paysages à couper le souffle! Et si c’est mon plus beau souvenir de saint Martin, peut être ce n’est pas le plus beau car il y en a tellement, mais je me rappelle d’une journée en particulier. J’étais avec Stevenson Miller, et on avais passé toute la journée à la plage, puis aux lolo’s et qu’après on a vu le coucher du soleil. C’était juste ouff! La journée est restée dans mes meilleurs souvenirs!

Quels conseils donneriez-vous aux bacheliers saint-martinois qui hésitent à partir ?

Il faut se lancer, oser, il y’a tellement des choses à découvrir. Saint Martin est une île magnifique, mais il y a bien plus ailleurs. C’est vrai que parfois on rencontre des obstacles mais cela en vaut la peine.

En vivant en métropole, vous avez l’Europe à côté de vous, genre, c’est vachement sympa de pouvoir passer un week-end dans une ville italienne par exemple, aller découvrir l’Espagne ou aller autre part. Franchement, il y a une carte libre de possibilités.

Même au niveau culturel beaucoup d’événements sympathiques sont proposés aux jeunes, par exemple: dans mon institut on nous offre des places gratuites pour aller voir un cirque, un concert, une pièce de théâtre, un festival, etc. Il y a aussi pas mal de concours artistiques auxquels on peut s’inscrire/participer.  Enfin il y a vraiment le choix pour les goûts de tous.

Téléchargez le spécial étudiant/campus/études supérieures en cliquant ici.

Estelle Gasnet