05.03.2020

Lutte contre le coronavirus : qui doit porter un masque ?

L'ARS a rappelé les mesures barrières à respecter pour lutter contre le virus.

Mercredi après-midi, la directrice générale de l’agence régionale de santé a souhaité rassurer la population en indiquant que le coronavirus n’était pas en circulation à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy. L’un des trois cas confirmés l’a été par les deux autres, pour rappel il s’agit des parents venus de métropole qui ont contaminé leur fils. Tous les trois ont été pris en charge et mis en isolement. Les personnes qui ont été en contact avec eux ont été contrôlées négatives.

Toutefois, Valérie Denux insiste sur les mesures barrières à mettre en place pour lutter contre la propagation du virus s’il devait être importé.

Il est ainsi fortement déconseillé de se faire la bise ou de se serrer la main après avoir touché son visage. Il est aussi fortement recommandé de se laver très souvent les mains avec du savon ou d’utiliser du gel hydroalcoolique pour les personnes qui ne peuvent se laver les mains dans la journée.

La vigilance doit être de mise avec les personnes qui toussent ou qui crachent car le virus se propage notamment via les postillons. C’est pour cela qu’il est demandé à ces personnes de porter un masque.

En revanche il n’est pas nécessaire pour une personne non contaminée d’en porter. «Le masque sert uniquement à une personne malade, pour ne pas qu’elle postillonne ou crache sur les autres. Car non seulement on doit se protéger mais on doit aussi penser à protéger les autres», explique la directrice de l’ARS. «C’est comme pour la grippe ! On devrait porter un masque pour protéger les autres», compare-t-elle.

L’ARS a approvisionné le centre hospitalier Louis-Constant Fleming le week-end dernier en maques. 1 000 autres ont été livrés à l’aéroport de Saint-Barthélemy. «Dès qu’une personne sera vue en train de tousser ou cracher, un masque lui sera donné», indique Valérie Denux.

Des masques sont aussi fournis aux médecins libéraux afin qu’ils puissent en donner à leurs patients suspects. Mais la directrice l’a répété, ce sont les personnes qui toussent ou postillonnent qui doivent en porter, pas les autres.

Estelle Gasnet