25.06.2019

Eau alimentaire : en août 2018, la teneur en bromate était réglementaire à Saint-Martin

En charge d’assurer la sécurité sanitaire de l’eau de consommation humaine, l’agence régionale de santé (ARS) est tenue d’effectuer des prélèvements de manière régulière. Ses bulletins sont disponibles en ligne pour toutes les communes de France. Ceux de Saint-Martin sont consultables ; toutefois le dernier remonte au 3 septembre 2018.

Pour ce bulletin, la recherche de bromates n’a pas été faite. Elle l’avait été pour le bulletin du 1er août 2018 et le taux était inférieur 5 microgrammes par litre, la teneur réglementaire étant 10. Selon les mesures de mai 2019, il est au maximum de 137.

D’autres relevés (le plus ancien étant daté de mai 2018) sont indiqués sur le site mais les paramètres recherchés ne sont pas précisés (chlore, plomb, etc.). uniquement des commentaires sur les conformités bactériennes et physico-chimiques sont donnés. L’eau alimentaire distribuée à Saint-Martin est conforme aux limites de qualité mais, certains mois selon les bulletins disponibles en ligne, non conforme aux référence de qualité.

Estelle Gasnet
3 commentaires

Commentaires

Donc depuis le 3 septembre 2018 , les employés de l'Ars ne font pas correctement leur travail , mais continue d’être payé a rien branler
Du coup empoissonnement de la population

Résultat :

Le bromate de potassium est classé comme cancérogène possible pour l’humain, d’après des preuves suffisantes de cancérogénicité chez des animaux de laboratoire, mais des preuves insuffisantes chez l’humain. Cependant, il est manifeste que la toxicité du bromate de potassiumest associée à l ’anion bromate et n’est pas tributaire du sel utilisé dans une étude toxicologique donnée. Les études sur des animaux de laboratoire ont révélé des liens entre l’ingestion debromate dans l’eau potable et divers types de tumeurs chez les rats et les souris, y compris les tumeurs du rein, de la thyroïde et du mésothéliome testiculaire. Des effets non cancérogènes sur la santé associés à l’exposition au bromate ont été également observés chez les rongeurs. Aucune étude ne rapportait d’effets sur la santé humaine résultant de l’exposition à long terme au bromate.

Faut pas jouer avec la santé des habitants. Qui ne fait pas son travail ? Ars ou général des eaux ou la collectivité ? Les trois ! Le principe de précaution n’a pas été appliqué depuis 2018 et les obligations d’affichage et d’informations non plus. Une action collective est souhaitable

Les lieux de prélèvement de ces analyses ne sont pas précisés.
A la sortie de l'usine de dessalement, les résultats sont certainement bons, mais ils se dégradent logiquement au fur et à mesure de la rétention de l'eau dans les différents réservoirs et dans les réseaux publics de distribution, surtout ceux qui sont en fin de course.
La psychose actuelle sur le bromate rappelle celle qui avait prévalu à une certaine époque pour les cas constatés, beaucoup plus graves, de légionellose.
Et elle va faire le bonheur des importateurs et distributeurs d'eau en bouteille (pas forcément meilleure), alors que la Collectivité (ou l'EEASM) pourrait être autonome avec une unité d'ensachage d'eau en berlingots, à la sortie de l'usine d'eau (pour l'EHPAD, le Centre hospitalier, les établissements scolaires, etc...), comme cela se pratique couramment dans certains pays touchés par des séismes ou autres catastrophes naturelles.