18.03.2019

La COM assure que des repas seront servis aux enfants à partir de demain

Elle a commandé des repas froids aux boulangeries au cas où la cuisine centrale serait encore bloquée.

Les services de livraison des repas et de surveillance de la cantine seront assurés demain, malgré la grève de certains agents de la CTOS et de la COM. C’est ce qu’a affirmé la vice-présidente de la COM Valérie Damaseau lors d’un point presse ce lundi 18 mars dans l’après-midi en présence d'Alex Pierre et Ambroise Lake, ainsi que du directeur de la CTOS Kenroy Bryan et du DRH de la COM Paul Dollin. 

Environ soixante agents de la CTOS (sur 220 titulaires) et 70 agents de la COM (sur 870) sont en grève depuis le 30 janvier dernier à l’appel du syndicat UTC-UGTG. Jusqu’à son blocage par les grévistes jeudi et vendredi derniers, la cuisine centrale fonctionnait tout de même. Mais seuls 1600 des habituels 3700 repas étaient livrés parce qu’il manquait, du fait de la grève, une grande partie du personnel pour encadrer les élèves à la cantine. La cuisine centrale assurait jusqu’au blocage la livraison des repas pour ses clients privés (écoles privées côté français et côté hollandais) et pour quatre des quatorze établissements scolaires publics dans lesquels il y a avait suffisamment d’agents.

Jugeant cette situation « dommageable pour tout le monde », y compris pour la CTOS dont « la pérennité est en danger », « mais surtout pour les parents et les élèves », la collectivité a annoncé hier avoir pris des mesures provisoires pour assurer la continuité du service public pendant la grève. Elle a en effet fait appel à trois associations (Sandy Ground on the Move, Cobraced et Sem Ta Route) afin d’assurer la surveillance des élèves du public lors de la pause méridienne jusqu’à nouvel ordre.

Ce lundi, les grévistes qui bloquaient encore l’accès à la cuisine centrale aux agents non grévistes, ont été délogés par les gendarmes. Ils ont alors bloqué la nationale 7 ce qui a entraîné de fortes perturbations de la circulation toute la matinée. Les agents non-grévistes n’ont pas souhaité entrer dans ces conditions et n’ont donc pas travaillé en solidarité avec leurs collègues. Les repas n'ont donc pas été préparés ni livrés.

Bien que l’accès à la cuisine centrale soit désormais dégagé, la CTOS et la COM ne savent pas si les non-grévistes accepteront de travailler demain et donc de préparer les repas. C’est pourquoi elle a fait appel aux boulangeries locales afin de pouvoir distribuer au cas où, et dès demain, des repas froids dans toutes les écoles. Le coût de cette solution de dépannage s’élève à 6000 euros par jour.

Valérie Damaseau a par ailleurs rappelé avoir été invitée par les grévistes samedi dernier à une réunion à Quartier d’Orléans pour répondre à leurs questions. Les négociations entre les représentants syndicaux, les élus de la COM et la direction de la CTOS étaient stoppées depuis la semaine dernière. Mardi 12 mars la réunion portant sur le protocole de sortie de conflit avait été interrompue, les grévistes refusant de négocier avec la vice-présidente de la COM Annick Petrus. Une nouvelle réunion est prévue demain, mardi 19 mars à 9 heures. « Madame Pétrus est actuellement en déplacement et ne sera pas là mais ce n’est pas à cause des syndicats » a précisé Valérie Damaseau.

 

 

Fanny Fontan
7 commentaires

Commentaires

"Les agents non-grévistes n’ont pas souhaité entrer dans ces conditions et n’ont donc pas travaillé en solidarité avec leurs collègues"
Donc les non grévistes ne travaillent pas non plus pour soutenir les grévistes et du coup pas de repas alors qu'il avait été annoncé qu'i! Y en aurait eu et du coup les parents se retrouvent devant le fait accompli: à passer leur heure de repas coincés dans un embouteillage qui n'en fini pas pour aller chercher leurs enfants ou leur apporter un sandwich.
Tout ça a un nom : le progrès. En avant, nous irons loin comme ça.Bravo!

Abruti !
Quelle incidence pouvaient avoir les élus sur cela. C'est un mvt de grève, qui a débordé. On à tous été pénalisés. Et lA COM propose une solution pour demain.
Cessez de vous plaindre sans proposer de solutions. Enfin si cela vous déplaît tant que ça:vous savez ce qui vous reste à faire.. JV

Cest vous L'ABRUTI.
Et quand on met de tels arguments " SI CELA VOUS DEPLAIT VOUS SAVEZ CE QU'IL VOUS RESTE A FAIRE" on inscrit son nom entier.

"Les agents non-grévistes n’ont pas souhaité entrer dans ces conditions et n’ont donc pas travaillé en solidarité avec leurs collègues"... En fait, aujourd'hui les "non grévistes" ont fait grève par solidarité !!!
On avance bien là
Quelle Conscience professionnelle...
C'est affligeant...

Encore un autre !
Vous êtes clairement identifiables par vos msgs...Vous avez du mal vous à comprendre ce que peut être la solidarité ici...
Je ne soutiens pas du tout le MVT, mais je comprends parfaitement la solidarité entre collaborateurs. Aussi ponctuelle soit elle. Mais c'est difficile pour vous qui ne comprenez rien ni cherchez à comprendre le fonctionnement ou la mentalité locale.
En tout cas, le coût du MVT de grève local ne se rapproche en rien à celui à Paris.

voila la solution
privatisez ce service !!! voila la vraie solution faire les repas par des sociétés privées.
et ainsi on dégraisse les services de la com

les plus malins, se sont les non grévistes. solidaires de leurs amis, il ne travailleront pas et seront payés.... malin par contre pour les enfants tant pis.... cela ne semble pas les gêner ...