18.05.2018

Un schéma pour planifier une offre sportive

La nouvelle majorité élue en mars 2017 a souhaité élaborer un schéma territorial du développement du sport 2018-2028.

Mener une réflexion globale partagée entre les différents acteurs, élaborer et planifier une offre sportive la plus complète possible pour les dix prochaines années, tels sont les objectifs du schéma territorial du développement du sport à Saint-Martin. «Il permettra de repenser et de construire les infrastructures, d’apporter une vision d’ensemble de l’offre sportive répondant de façon adéquate aux attentes de la population, d’appréhender les besoins futurs, de définir les priorités au service de la promotion du sport», explique le président Daniel Gibbs.

L’élaboration du document qui a débuté avant le passage d’Irma, s’est déroulée en consultation avec les associations locales qui ont communiqué le nombre d’adhérents, leur profil (sexe, âge), leurs moyens humains et matériels, leurs pertes après Irma et leurs besoins. Ces informations ont ainsi permis de réaliser un diagnostic «le plus complet possible du paysage sportif» en partie française, diagnostic qui va servir de base à la définition d’une stratégie et d’actions.

La stratégie retenue se décline en trois axes :

  1. reconstructions des infrastructures après Irma pour permettre la pratique du sport par le public scolaire et les associations
  2. Sport et évolution institutionnelle de Saint-Martin : aide la structuration des associations, appuyer le dialogue avec les fédérations, mise en place sur le territoire de la DJSCS par l’Etat
  3. Sport et égalités d’accès : favoriser des passerelles entre le sport scolaire et le sport associatif, favoriser la pratique du sport pour le public féminin, les personnes à mobilité réduite, les personnes en difficulté sociale,

Adopté par le conseil territorial, ce schéma sera mis en application par un comité de suivi qui sera composé de représentants de la COM, de l’Education nationale, des ligues, sport scolaires, etc. il sera réunira six fois par an.

Estelle Gasnet