21.03.2018

Le New York Times parle de Saint-Martin

«St. Martin After Irma: The Beaches Are Dazzling but There’s Work to Do», Des plages magnifiques mais il y a encore du travail, voici le titre d’un article paru le 19 mars dernier dans la rubrique Voyage dans le New York Times. L’auteure, Michelle Higgins, fait un état des lieux de l’île six mois après Irma. Son article est objectif et réaliste. Elle le débute par la Baie orientale où elle a rencontré un agent immobilier allemand en vacances avec sa femme et ses deux filles. «Là, je vois la mer, je vois le soleil, je vois une nature merveilleuse», rapporte-t-il à la journaliste. En contemplant cette mer turquoise, un touriste qui vient là pour la première fois a du mal à s’imaginer ce cordon de sable blanc et fin bordé, comme il l’était avant, de bars, de cocotiers et fréquenté par des milliers de touristes se reposant dans des chaises longues sous des parasols, écrit Michelle Higgins.

Les touristes qui recherchent le soleil, le sable et la solitude trouveront assurément leur bonheur sur l’une des 37 plages de l’île, affirme-t-elle. Elle ajoute que les routes sont nettoyées, la population très accueillante mais que la destruction de l’île ne peut être ignorée. Elle précise que la plupart des hôtels et des restaurants sont encore fermés et liste ceux qui sont ouverts des deux côtés de l’île.

Elle relate que 80 % du parc hôtelier qui comprend 5 667 chambres n’étaient pas opérationnels début mars, dont les 317 chambres du Westin Dawn Beach, les 258 du Riu et les 83 de la Samanna.

Elle évoque la situation de l’aéroport Juliana où les touristes sont débarqués directement sur le tarmac et effectuent les formalités de police sous «une tente de mariage ».

Pour elle le seul endroit touristique qui a réellement fait peau neuve est le Front Street de Philipsburg.

Malgré les stigmates d’Irma qu’elle n’ignore pas, Michelle Higgins cherche à donner une note d’optimisme et de montrer l’enthousiasme de la population à reconstruire. C’est ainsi qu’elle a interviewé le propriétaire du Rainbow Café à Grand Case qui a réalisé d’importants travaux. Bien qu’il aurait pu dépenser moins, il a préféré, dit-il, changer le sol, les chaises, le style du restaurant pour faire mieux.

Et de terminer son article par une citation de Marc Petrelluzzi dont la famille est propriétaire du Petit Hôtel et de l’Esplanade à Grand Case : «Il y a des choses que les ouragans ne peuvent pas nous prendre. Ce sont la vue, la mer, les plages, la végétation, la nature ».

Estelle Gasnet
2 commentaires

Commentaires

L'article est assez complet, malheureusement la journaliste n'est pas allée voir la vie nocturne de Simpson Bay.
Le titre est un peu dommageable à St Martin et contraste avec le reste de l'article

...et de dynamiques commerçants cités oublient de déclarer leurs salariés...ça améliore la compétitivité ?