09.02.2018

Gestion des déchets : St.Maarten prêt à trouver une solution commune avec la partie française

La première ministre et le ministre des finances de la partie hollandaise ont l'intention de solliciter des fonds européens.

Les deux dernières écoles qui avaient dû rester fermées jeudi 8 février suite aux récents incendies survenus dans la décharge de Pond Island ont rouvert ce vendredi 9 février. Les autorités ont également autorisé la réouverture des garderies.

Après trois jours consécutifs de fermeture, durant lesquels Sint Maarten Nature Foundation a d'ailleurs distribué gracieusement des centaines de masques à la population, le gouvernement de Sint Maarten avait annoncé mercredi soir la réouverture de la majorité des établissements pour jeudi, flammes et fumée s’étant amenuisées.

En revanche, le bâtiment administratif du gouvernement qui devait rouvrir lui aussi, est finalement resté fermé hier. La conférence de presse du gouvernement qui devait s’y tenir a d’ailleurs été déplacée dans les locaux du conseil économique et social (Eagle Road).

Lors de cette conférence de presse, Leona Romeo Marlin, première ministre par intérim, a annoncé son futur déplacement à Bruxelles et La Hague avec le premier ministre des finances Michael Ferrier. L’objectif est de solliciter des fonds européens pour la création d’une solution commune avec la partie française au problème des déchets. Une idée qui ne date pourtant pas d'hier mais qui n'a jamais été appliquée. 

Raymond Knops, le secrétaire d’Etat en charge des relations avec le Royaume des Pays Bas a salué cette annonce au regard de la situation de crise qu’il a pu observer ces derniers jours. « La fumée est le signe que quelque chose doit être fait » a-t-il déclaré lors de cette conférence de presse.

Et d’ajouter : « Depuis plus de 30 ans les politiciens de St. Maarten débattent pour savoir ce qu’il faut faire pour résoudre ce problème ». Raymond Knops a ainsi proposé son aide et insufflé ce déplacement à Bruxelles ainsi qu’une rencontre avec les autorités françaises. « C’est un défi commun. St. Maarten ni La Hague ne peuvent pas régler ça tout seuls. Nous devons travailler ensemble » a-t-il ajouté avant de réaffirmer la nécessité de travailler avec la France compte tenu de la taille de l’île. Et de conclure : « J’espère vraiment que nous allons avancer dans les prochaines semaines sur la réalisation d’une proposition concrète ».

Crédits photo : Government of Sint Maarten

Fanny Fontan
3 commentaires

Commentaires

C'était une horreur hier d'aller en partie hollandaise.. l'odeur des poubelles brulées mais c'est un truc de fou !
Ils vont nous laisser gérer leurs merdes, ça promet.

Une solution très simple et économiquelent intéressante .
Pourquoi pas construire un incinérateur ?
Les conséquences : élimination des déchets , création d emploi pendant la construction et le fonctionnement, encaissement de revenus au travers des taxes au profit de la com, production d énergie propre, revente des dechets et autres résidus...
Voilà une idée que nos politiques pourraient creuser ...!
Précision : je ne suis ni technocrate ni diplôme de l enseignement supérieur

Et la STEP à la frontière à Bellevue, c'était l'Europe aussi et après avoir fait les mêmes démarches, Sint-Maarten a tout gelé par la suite....