24.01.2018

La gendarmerie de Saint-Martin a besoin de réservistes

Si en métropole et ailleurs en outre-mer, les personnes sont nombreuses à présenter leur candidature pour intégrer la réserve opérationnelle de la gendarmerie, à Saint-Martin, les postulants sont plutôt rares.

Le rôle d’un réserviste est de renforcer l’action des gendarmes et de «contribuer à la production de sécurité». À Saint-Martin, «leur mission est d’effectuer des patrouilles, d’être sur le terrain au contact de la population afin de prévenir la délinquance», explique le lieutenant-colonel Sébastien Manzoni en charge du commandement de la compagnie de Saint-Martin.

Chaque année des campagnes de recrutement sont organisées au niveau national et localement. Malgré cela, la réserve de Saint-Martin ne compte qu’une dizaine de gendarmes.

Idéalement, une trentaine d’hommes et femmes serait nécessaire. Si tel était le cas, une cellule de prévention de proximité pourrait être mise en place. «Il en existe une en Guadeloupe et elle fonctionne très bien. La réserve en Guadeloupe compte 300 gendarmes», souligne Sébastien Manzoni qui espère un regain d’intérêt après Irma.

«Après le passage du cyclone, nous avons accueilli 150 réservistes de métropole et ils ont pu montrer leur utilité. La population a su apprécier leur présence sur le terrain», commente le lieutenant-colonel. «Être réserviste c’est être acteur de sa propre sécurité, c’est être au service du public», estime-t-il.

Les missions sont rémunérées à partir de 53 euros net la journée si la personne n’a pas de grade. Plusieurs conditions doivent être remplies : être âgé(e) de 17 ans, de nationalité française, avoir une bonne condition physique, etc.

Une journée de recrutement est organisée le vendredi 2 mars à la caserne de La Savane à Saint Martin.

L’inscription se fait en ligne sur http://minotaur.fr/default/contact/index/

 

Il est aussi possible d'envoyer un email à crd.bp.comgendgp@gendarmerie.interieur.gouv.fr en précisant leur nom, prénom, date et lieu de naissance afin que les recruteurs puissent planifier les RDV.

 

Estelle Gasnet