28.11.2017

Hôpital : retour à une activité proche de la normale

La semaine suivant le passage de l’ouragan Irma, le nombre hebdomadaire de passages aux urgences a été multiplié par 4 avec 1 225 passages contre 313 la semaine précédente. L’activité à l’hôpital a diminué progressivement pour retrouver une activité proche de celle observée avant le passage de l’ouragan à la fin du mois d’octobre, soit quelque 356 par semaine, indique l’agence régionale de santé de Guadeloupe (ARS).

Au cours de cette surveillance, 25 % des passages enregistrés étaient dus à des traumatismes, plaies, brûlures, coupures et 36 % à des pathologies autres que celles surveillées prioritairement. A noter que 65 % des traumatismes, plaies, brûlures, coupures enregistrés l’ont été au cours des deux premières semaines de surveillance. Aucun cas de choléra, leptospirose, hépatite A ou fièvre typhoïde n’a été enregistré au cours de la période de surveillance.

La surveillance spécifique à l’hôpital s’est terminée à la fin du mois d’octobre après la remise en service du dispositif Oscour®.

Médecine générale et dispensaires

La surveillance spécifique a duré cinq semaines pour la médecine de ville à partir du passage d’Irma. Au cours de cette période, les pathologies surveillées représentaient 41% de l’activité totale des médecins généralistes. La pathologie la plus fréquemment rencontrée était la gastro-entérite avec 11 % de l’activité totale au cours de la période. Plusieurs épisodes infectieux de gastroentérites ont été investigués et différents agents pathogènes ont été identifiés, confirmant l’hypothèse de plusieurs sources de contamination.

Au début de la surveillance, les infections cutanées étaient les plus fréquemment retrouvées (20%) tandis qu’à la fin, les infections respiratoires étaient les plus fréquentes (6%). Aucun cas de choléra, leptospirose, hépatite A ou fièvre typhoïde n’a été recensé. A la fin du mois d’octobre, les pathologies surveillées ne représentaient plus que 26 % de l’activité totale des médecins généralistes donc la surveillance spécifique a été arrêtée.

 

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