11.07.2017

Claire Javois fait le point sur ses trois premières semaines à Paris

Claire Javois est partie à l’Assemblée nationale deux jours après son élection au poste de députée de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy.

De retour de Paris où elle a passé trois semaines depuis son élection le 17 juin, la députée Claire Javois (Guion-Firmin) a tenu une conférence de presse mardi matin pour faire le point. N’ayant pas encore de permanence localement, c’est à l’hôtel de la Collectivité qu’elle avait convié les médias. «Je tiens à remercier le président pour m’avoir accueillie», a-t-elle précisé. Elle n’a pas tenu à reprendre le bureau de Daniel Gibbs situé dans l’immeuble Computech à Galisbay. «Je veux décentraliser le bureau, je veux être plus proche de la population», a-t-elle souligné.

Claire Javois a souhaité revenir sur son installation à l’Assemblée nationale. «J’ai été impressionnée par l’hémicycle. Je l’imaginais plus grand, à la télévision on a l’impression que cela est plus grand», a-t-elle confié avant d’énumérer les différentes réunions et étapes auxquelles elle a assisté. «La première semaine a été consacrée à la partie administrative, durant la deuxième nous sommes entrés dans le fonctionnement avec la nomination des présidents et vice-présidents des groupes, celui des Républicains étant présidé par Christian Jacob. Les membres des commissions ont aussi été désignés», rapporte Claire Javois qui siège au sein de la commission des affaires sociales présidée par Brigitte Bourguignon. «Nous avons eu une première réunion le 3 juillet qui a porté sur le projet de loi d’habilitation à procéder par ordonnance sur la réforme du code du travail. Les Républicains vont donner un avis favorable mais vont rester vigilants sur le contenu des ordonnances», a expliqué la députée qui apprécie peu la méthode des ordonnances et aurait préféré un large débat. Sur le sujet même, elle dit qu’il est important de «privilégier le dialogue». «C’est primordial pour la survie de nos entreprises surtout sur notre territoire. Je pense qu’il faut faire des concessions des deux côtés, tant de la part des salariés que de la part du patronat», déclare-t-elle.

Par ailleurs, Claire Javois a assisté aux discours d’Emmanuel Macron lorsqu’il a reçu les parlementaires, d’Edouard Philippe lors de la présentation de sa politique générale et d’Annick Girardin lorsqu’elle a reçu les parlementaires d’outre-mer. «Ce que j’ai retenu est que le gouvernement a la volonté de vouloir accompagner l’ensemble des collectivités dans leurs projets», précise la députée qui en a profité pour «glisser quelques mots» à la ministre des Outre-mer au sujet de la situation de Saint-Martin. Elle a aussi chargé ses services de prendre contacts avec ceux d’Annick Girardin afin de convenir d’un rendez-vous. «Je vais constituer un dossier avec le président Daniel Gibbs afin de présenter à la ministre nos doléances», annonce Claire Javois qui n’a toutefois pas voulu préciser les sujets qu’elle entendait aborder. «Je ne veux pas trop m’avancer, je préfère attendre d’en discuter avec le président car je le rappelle, je suis là pour porter les priorités du président et de la COM», convient-elle.

Enfin, Claire Javois a annoncé qu’elle pourrait voter en faveur d’Erika Bareigts la semaine prochaine lorsqu’il s’agira d’élire le ou la président(e) de la délégation d’outre-mer qui comprend vingt-sept députés. «Je suis plutôt favorable à une candidature féminine», avoue-t-elle. Pour la députée de Saint-Martin, l’ancienne ministre des Outre-mer des gouvernements Manuel Valls et Bernard Cazeneuve «connaît bien les problématiques de nos territoires, sait être à l’écoute et a une expérience ». «Mais je ne prendrai ma décision finale en fonction des projets qui seront présentés», assure la députée Claire Javois.

Estelle Gasnet
1 commentaire

Commentaires

Je pense qu’il faut faire des concessions des deux côtés, tant de la part des salariés que de la part du patronat», déclare-t-elle.
voila une phrase dictée par la droite nationale métropolitaine !!!!de plus cette chère dame a l air d être la députée de St Martin et pas de St Barth