Contrôles des deux-roues : première utilisation d'un curvomètre à Saint-Martin
Dans le cadre du GLTD (Groupe local de traitement de la délinquance), la gendarmerie de Saint-Martin met l'accent sur le contrôle renforcé des deux-roues à Saint-Martin, avec l'appui et le soutien de la collectivité locale (CLSPD) et de la police territoriale durant le premier semestre 2017. « Les deux roues sont souvent vecteurs de délit mais aussi les premières victimes de la route » explique le capitaine Turlan-Arto qui dirigeait l’opération. En effet, les deux personnes décédées sur la route depuis le début de l’année à Saint-Martin étaient sur un deux-roues.
Lundi 24 avril entre 15h et 18h, 40 militaires et policiers territoriaux ont effectué des contrôles à Concordia puis à Sandy Ground. Il s’agissait de vérifier que les conducteurs portaient un casque et que leur deux-roues était assuré et immatriculé. Mais aussi de vérifier que le moteur des 50 cm3 n’avait pas été trafiqué afin d’aller plus vite.
Pour la première fois à Saint-Martin, les gendarmes ont utilisé un curvomètre. Prêté pendant quelques semaines par la gendarmerie de Guadeloupe, cet appareil sert à mesurer la puissance des cyclomoteurs et leur vitesse maximale. Pour l’utiliser il suffit d’installer la roue arrière du scooter sur les rouleaux, et d’accélérer à fond. La vitesse maximale que peut atteindre le véhicule s’affiche sur un écran. Lundi 24 avril à Concordia, un scooter contrôlait pouvait ainsi atteindre 95 km/h. «C’est qu’il y a un souci» assure le chef Charrier de la brigade motorisée. «La vitesse normale d’un 50 cm3 est de 45 km/h. S’il monte jusqu’à 95 km/h c’est parce que le moteur a été transformé. Le deux-roues n’est donc pas habilité à rouler sur la route. D’autant plus que c’est dangereux parce qu’à cette vitesse les freins ne sont plus aptes à fonctionner normalement» note-t-il. Le deux-roues est alors saisi. Son propriétaire a l’obligation de prouver la mise en conformité, c’est-à-dire le rebrider à 45 km/h, s'il veut pouvoir le récupérer.
Entre Concordia et Sandy Ground lundi 24 avril, cinq scooters (dont deux motos de cross) ont été saisis et placés dans un container scellé faisant office de fourrière. Ils seront détruits au bout de 30 jours si leurs propriétaires ne viennent pas les récupérer après s’être mis en règle. En plus du moteur trafiqué, les infractions relevées, parfois cumulées, consistent en des défauts d’assurance, de plaques d’immatriculation et/ou de permis de conduire.
Commentaires
Je félicite ces contrôles,
Je félicite ces contrôles, par contre Quand Vont êtres effectués Les Contrôles des véhicules qui circule côté Français avec les plaques Hollandaises expiré depuis plusieurs années ??? Cela veut dire qu'il n'y as Plus D'assurances, Plus de Contrôle Technique et Taxe Routière Non Payé !! Car ceci sont les trois choses exigés pour avoir Les Nouvelles Plaques Chaque année !!! Donc attaqué les Deux Roues Oui Mais Aussi Les Automobilistes