HeadMade Factory organise une nouvelle exposition
Soutenir la création contemporaine professionnelle sur l’île pour la diffuser non seulement sur place mais aussi dans la Caraïbe et ailleurs, telle est l’ambition de HeadMade Factory. Créée en 2010 à l’initiative de l’artiste mix media Florence Porier, l’association fédère les artistes locaux, participe à des résidences d’artistes à l’extérieur de l’île, en accueille, et organise des événements.
La prochaine exposition se déroulera samedi 1er avril à La Cour (Marigot), lieu investi par le collectif depuis fin 2014 pour ses manifestations ponctuelles. Les membres d’Headmade Factory (l’artiste peintre Cindy Choisy, le photographe Laurent Bayly et Florence Poirier) y présenteront certains de leurs travaux – la chorégraphe Peggy Oulerich, quatrième membre, ne sera cette fois pas présente. Trois artistes invités exposeront également : Mosera, peintre et musicien de St Maarten, le jeune artiste saint-martinois qui vient de terminer ses études Claudio Arnell, ainsi que Chloé Forest, une jeune photographe. L’entrée est libre mais ceux qui le souhaitent peuvent acheter un ticket (10€/$ en prévente et 12 sur place) pour avoir droit à une assiette créole et une boisson. « Il faudra garder le ticket poinçonné pour participer au tirage au sort qui fera gagner une œuvre d’art d’une valeur de 300€ lors du prochain événement » explique Florence Poirier.
Soutenir la création artistique passe par le don (mécénat) ou l’achat d’une œuvre. Pour permettre aux habitants d’acquérir de l’art, l’association a signé une convention avec la COM afin que les résidents qui achètent une œuvre d’HeadMade Factory bénéficient de 80% de défiscalisation (60 à 66 % pour les non-résidents).
L’association s’est structurée notamment grâce à Initiative Saint-Martin Active est par ailleurs lauréate de l’appel à projet du ministère de l’Outre mer sur l’Economie Sociale et Solidaire, pour les ACCCroSSSSSucres. Conçu en 2016, ce jeu de cartes des 7 familles vise à sensibiliser les plus jeunes aux enjeux de la surconsommation de sucre et aux risques liés à l’obésité. Ce jeu pédagogique est encore en cours de développement afin d ‘être labellisé PNNS (Programme national nutrition santé) et de pouvoir entrer dans les écoles.
